Dans les coulisses de Mamans pour la vie au Bénin
Au Bénin, comme dans tous les pays où Memisa est active, beaucoup de mamans meurent en donnant la vie. C’est pourquoi cette année, Memisa a décidé de célébrer les mamans du Bénin et d’y organiser une séance photos ‘Mamans pour la vie’.
C’est à Bembereke, dans une des 4 zones sanitaires soutenues par Memisa au Bénin, que le photographe professionnel Yanick Folly a créé son studio photo pour immortaliser l’amour qui unit les mamans et leurs enfants.
Découvrez ces moments de complicités et de bonheur :
« Notre plus grand défi, c’est d’arriver à une maternité sans risque »
Cette séance photos a été l’occasion de sensibiliser les mamans béninoises aux bonnes pratiques à suivre avant et après l’accouchement. La Sœur Justine, responsable du centre de santé de Dassa (Bénin), nous explique « Notre plus grand défi, c’est d’arriver à une maternité sans risque. Pour cela, la sensibilisation des mamans tient le premier rôle ! »
En effet, la plupart des décès en couche sont causés par des complications qui peuvent être évitées grâce à la sensibilisation et à un encadrement médical professionnel :
- Pendant la grossesse : il est primordial que les futures mamans et leur famille soient informées de l’existence des consultations prénatales. Elles doivent également être capables d’identifier les signes physiques qui nécessitent une attention médicale et avoir mis de l’argent de côté pour pouvoir payer les soins.
- Après l’accouchement : les mamans doivent se rendre aux consultations post-natales, elles doivent aussi pouvoir identifier les situations qui nécessitent de consulter un professionnel médical. Finalement, elles doivent être sensibilisées à l’importance des vaccins et respecter le calendrier de vaccinations.
La clé pour diminuer la mortalité maternelle réside dans un système de santé capable de prendre en charge la femme à partir du moment où elle est enceinte jusqu’après l’accouchement. C’est pourquoi Memisa travaille aux côtés des centres de santé et hôpitaux locaux pour améliorer l’encadrement et la formation de collaborateurs, fournir du matériel médical de qualité et tenter de garantir l’accès aux médicaments.
« Le minimum est d’avoir une personne bien formée avec de l’expérience, dans un centre de santé par exemple, qui sache poser un diagnostic correct, qui ait à disposition une infrastructure, du matériel de base, de la lumière et de l’eau. Ensuite, quand c’est nécessaire, il faut pouvoir assurer le transport de la femme vers un hôpital qui fonctionne avec un médecin compétent et tout le nécessaire pour faire une césarienne. », Elies Van Belle, directrice générale de Memisa.
Pour en savoir plus sur nos projets au Bénin : https://memisa.be/fr/pays/benin/