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18 février 2025

La société civile congolaise appelle la communauté internationale à agir : « Chaque jour, des personnes perdent la vie. »

La situation humanitaire dans l’est de la République démocratique du Congo continue de se détériorer. Après Goma, la ville de Bukavu est désormais aux mains des rebelles du M23. Ce conflit prolongé a un impact dévastateur sur le système de santé local. Marie-Noël Cikuru et Sœur Jeanne-Cécile, partenaires de Memisa dans les provinces du Sud-Kivu et de l’Ituri, témoignent de l’urgence de la situation. 

Depuis des décennies, l’est du Congo est ravagé par des conflits armés, entraînant pauvreté et manque d’accès aux soins de santé. L’offensive récente du M23 a aggravé la situation sécuritaire, contraignant des milliers de personnes à quitter leur foyer. Une fois de plus, c’est la population qui en paie le prix. 

Les conflits n’épargnent personne, pas même le personnel médical ni les patients ayant besoin de soins urgents. Des milliers de personnes, dont des femmes enceintes et des enfants dans le besoin, se retrouvent sans assistance. Dans les provinces de l’Ituri et du Sud-Kivu, où Memisa et ses partenaires interviennent, l’accès aux soins pour les plus vulnérables est gravement compromis. 

Des hôpitaux sous pression et du personnel en danger

Les établissements de santé sont débordés face à l’afflux massif de blessés. Nos partenaires, Action d’Espoir et le BDOM à Bunia, expriment leur inquiétude face à la progression du M23 et autres groupes armés. La peur s’installe, les structures médicales se retrouvent au cœur du conflit et l’accès aux soins est menacé pour des milliers de personnes. 

 

(photo: Reuters)

Augmentation des violences sexuelles dans le Sud-Kivu 

À Bukavu, capitale du Sud-Kivu, Memisa collabore avec Action d’Espoir, une organisation qui accompagne les personnes dans le besoin, notamment les victimes de violences sexuelles. Depuis la semaine dernière, la ville est passée sous le contrôle du M23. Marie-Noël Cikuru, directrice de l’organisation, décrit une ville plongée dans le silence, uniquement troublée par des tirs sporadiques. 

La situation est chaotique, les habitants vivent dans la peur. Pendant ce temps, la population ne demande qu’une chose : la sécurité.  “C’est un état psychologique inconfortable et éprouvant. La ville s’est réveillé ce 15 février dans un silence indescriptible.”  

Marie-Noël a constaté “la fête du pillage” qui se célébrait. “C’est triste et effroyable. Pire qu’à Goma ! Les entrepôts du Programme alimentaire mondial sont vidés, ceux des particuliers ne sont pas épargnés.” 

 

Marie-Noël de notre partenaire Action d’Espoir à Sud-Kivu

Le secteur de la santé est particulièrement touché. De nombreuses personnes ne peuvent plus recevoir les soins dont ils ont besoin. De plus, les violences sexuelles et sexistes sont en forte augmentation.Marie-Noël appelle la communauté internationale à réagir: 

Chaque jour, des personnes perdent la vie, et cela semble ne pas beaucoup compter pour ceux qui pourraient chercher des solutions. Les survivants des balles et ou des bombes périssent des conséquences. Beaucoup sont en train d’errer de village en village en quête de lieu où poser la tête. Certaines structures médicales ont été désertées des soignants alors que les patients ne peuvent pas mettre leur maladie en « pause ». ” 

L’impact de la violence sur les soins de santé

Action d’Espoir et Memisa collaborent au Sud-Kivu pour améliorer l’accès à des soins de qualité et appuyer la gouvernance communautaire dans la Zone de Santé de Miti-Murhesa.

Depuis quelques semaines les rebelles du M23 avançaient du Nord au Sud-Kivu (…). C’est ainsi que les centres de santé et quelques centres hospitaliers et hôpitaux ont été désertés de leur personnel soignant, les malades en cours de soins abandonnés à leur sort, tandis que d’autres ne pouvaient plus recourir à ces structures où il était désormais impossible de recevoir des soins,” témoigne Marie-Noël, qui document les évènements depuis quelques semaines.  

Elle nous informe également d’autres faits inquiétants : les troubles actuels dans la région ont des conséquences dramatiques sur la santé de la population. De nombreux soignants ont dû fuir leurs structures, tandis que ceux restés n’ont plus de relève pour les gardes, entraînant un épuisement croissant. Le renouvellement des stocks de médicaments est devenu extrêmement difficile, voire impossible, en raison de la fermeture des banques et de l’inaccessibilité des fonds. Cette situation est catastrophique pour le système de santé, poussant la population à recourir à des solutions précaires, augmentant ainsi les risques de complications et de décès, faute de prise en charge par des professionnels qualifiés.  

A Fataki, les fournitures médicales s’épuisent 

Dans la zone de santé de Fataki, en Ituri, la récente escalade de violence met encore plus sous pression le système de santé local. Depuis 1997, Memisa et le BDOM Bunia apportent un soutien structurel aux soins primaires dans la région, mais la situation devient critique. 

L’hôpital de Fataki est débordé. Sœur Jeanne-Cécile, médecin et coordinatrice au sein de Caritas à Bunia et partenaire de Memisa depuis 20ans, décrit la gravité des événements: « Entre le 8 et le 11février, des dizaines de personnes ont été tuées ici à Fataki, et de nombreuses autres ont été blessées, principalement des femmes et des enfants. »

L’afflux de patients dépasse les capacités de l’hôpital : « Nous avons accueilli 19 blessés graves en quelques jours, alors que le nombre de décès continue d’augmenter. Nous manquons cruellement de ressources pour faire face à cette crise. »

 

 

Jeanne-Cécile, coördinatrice du BDOM Bunia

Avec la montée en flèche de la demande en soins, les stocks de matériel médical et de médicaments s’amenuisent dangereusement. « Nous manquons de perfusions pour la réanimation, de bandages, de gants, de sutures et d’appareils à ultrasons indispensables pour diagnostiquer les fractures. » 

 

Un soutien accru est indispensable

L’un des problèmes majeurs posés par l’insécurité est la pénurie de personnel médical qualifié. Sœur Jeanne-Cécile avait déjà alerté sur cette situation critique: « Les civils, mais aussi les professionnels de santé, sont contraints de fuir. On ne peut pas les blâmer, car la situation est extrêmement dangereuse. »

Malgré cela, certains soignants tiennent bon : « Dans l’est de la RDC, le personnel de santé fait preuve d’une résilience exceptionnelle. Certains médecins et infirmiers sont restés en poste depuis plus de 20 ans malgré l’insécurité, pour continuer à soigner leurs frères et sœurs. Ce dévouement est en partie rendu possible grâce au soutien de Memisa. »

Depuis des décennies, la population et les infrastructures sanitaires de l’est du Congo subissent les conséquences de l’insécurité. « Le besoin d’un soutien structurel est immense », souligne Sœur Jeanne-Cécile. « Sans l’hôpital de Fataki, il n’existe aucune alternative pour les dizaines de blessés qui y affluent. »

 

Avec votre don, nous pouvons sauver des vies

Memisa poursuit son soutien aux partenaires locaux pour assurer l’accès aux soins de santé durant cette crise, mais face à l’urgence croissante et les besoins immenses des ressources supplémentaires sont indispensables. 

Les stocks de matériel médical sont en train de s’épuiser. Votre soutien est plus crucial que jamais. Grâce à votre don, nous pouvons ensemble sauver des vies. 

👉 Faites un don pour soutenir les victimes de la violence dans l’est du Congo. 

 

 

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14 janvier 2025

Construction et écologie : à Gbabu, Memisa construit un centre de santé avec des matériaux durables

Un centre de santé moderne bâti avec des briques en terre crue ? A Gbabu, dans le Sud-Ubangi, Memisa et ses partenaires l’ont fait ! Ce procédé écologique permet d’éviter la cuisson des briques, et donc de réduire les émissions de CO2 et la déforestation. En construisant des infrastructures de santé avec des blocs en terre crue, Memisa soutient également l’économie locale. Découvrez les nombreux atouts de la brique crue dans cet article.

1. Améliorer le confort des patients

La brique en terre crue offre une excellente isolation thermique. En climat tropical, elle maintient une température plus fraîche à l’intérieur du centre de santé et régule l’humidité. Ces caractéristiques créent un environnement plus sain et agréable pour les patients. Au centre de santé de Gbabu, plus de 8 500 personnes seront accueillies dans de meilleures conditions.

2. Une construction en circuit-court

La brique en terre crue est composée de terre, d’argile, et d’une petite quantité de ciment pour assurer sa durabilité et sa résistance à l’humidité. On parle alors de brique crue stabilisée. A Gbabu, au nord-ouest de la RD du Congo, ces matériaux sont disponibles localement. La plupart sont même naturellement présents dans les sols de la région. La fabrication des briques se fait donc sur place, à Gbabu même, à partir de matériaux locaux. Cette approche en circuit-court réduit les coûts liés au transport et stimule l’économie de proximité.

3. La brique crue a une empreinte carbone moindre

En RD du Congo, les briques « classiques » sont généralement cuites au feu de bois. Une cuisson émettrice de carbone et de particules fines, et à la base d’une pollution atmosphérique importante [1]. Les briques en terre crue, en revanche, ne nécessitent pas de cuisson. Elles sèchent tout simplement à l’air libre. Résultat : une empreinte carbone significativement allégée.

4. Lutter contre la déforestation grâce à la brique crue

La brique non cuite permet de se passer de combustible ou de bois de cuisson. Elle contribue ainsi à la lutte contre la déforestation et préserve les ressources forestières.

5. Une technique de construction qui permet de renforcer les compétences locales

La fabrication des briques en terre crue requiert un savoir-faire particulier. Memisa s’assure de la formation des techniciens locaux à ce procédé écologique. Au terme de la formation, théorique et pratique, les techniciens peuvent :

  • Fabriquer les briques à l’aide d’une presse à brique – dotée par Memisa
  • Assurer la maintenance et les réparations éventuelles de la presse à brique en cas de panne
  • Reconnaître les types d’argile et identifier les meilleures associations de terre
  • S’entourer de main d’œuvre et gérer leur propre équipe de construction

A l’avenir, ces techniciens pourront travailler à la construction d’autres centres de santé, et valoriser leurs compétences auprès d’autres employeurs. Une véritable plus-value pour l’économie locale !

6. Autonomiser les associations locales

Memisa a confié la presse à briques à une association locale de santé, le BDOM de Budjala– le Bureau diocésain des œuvres médicales. La presse à brique pourra être utilisée gratuitement pour construire des centres de santé dans d’autres localités de la région. Elle pourra également être louée par le BDOM à des particuliers, pour d’autres chantiers sans lien avec la santé. Grâce à la vente de briques et à la location de la presse, l’association locale pourra générer du bénéfice. Ces fonds seront réinvestis par le BDOM pour mener de nouveaux projets sanitaires et améliorer la santé des habitants de la région !

Le projet de construction en briques crues stabilisées est un bon exemple de solution durable et innovante qui peut avoir un impact concret sur la santé et le développement économique local en RD du Congo.

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18 novembre 2024

Sud-Kivu : suivez pas à pas à la construction d’un centre de santé

A Cibumbiro (RD du Congo), un nouveau centre de santé vient d’être construit par Memisa. Les femmes enceintes sont soulagées : elles peuvent enfin accoucher dans des conditions dignes et sûres ! Découvrez pas à pas les étapes de ce projet, de la fabrication des briques à l’inauguration du bâtiment.

Constat : Un centre de santé dans un état critique

Cibumbiro est une localité rurale du Sud-Kivu (en RD du Congo) de 10.000 habitants. Son unique centre de santé accueille chaque jour un peu plus de 15 patients et patientes. Le personnel de santé qui y travaille est compétent. Mais les conditions dans lesquelles ils travaillent sont dangereusement précaires.

Equipe médicale du centre de santé de Cibumbiro (bâtiment en bois), Sud-Kivu

(ci-dessus) L’équipe médicale de Cibumbiro, devant le centre

Dans ce centre en bois, les patients doivent composer avec la pluie, le vent et les insectes. Les malades et les femmes enceintes ne s’y sentent pas en sécurité. Certaines femmes refusent même de donner la vie au centre de santé à cause des conditions d’accueil. Elles préfèrent accoucher à la maison, sans aucune aide médicale.

Face à ce constat alarmant, Memisa et Action d’Espoir, le partenaire local de Memisa au Sud-Kivu, ont décidé de construire un tout nouveau centre de santé pour les habitants de Cibumbiro.

Etape n°1 : Fabrication des briques

Le sol de Cibumbiro est un atout précieux pour le projet. En effet, sa nature argileuse est idéale pour produire des briques de qualité. Les habitants, encouragés par Action d’Espoir, façonnent eux-mêmes et cuisent des dizaines de milliers de briques. Ces briques seront utilisées pour la construction du centre de santé. De LEUR centre de santé.

Etape n°2 : aménagement des routes

Camions, bétonneuses ou motos… Un chantier s’accompagne toujours de vas-et-viens de véhicules en tout genre. Malheureusement, la route qui mène au centre de santé est en très mauvais état. Les vieux ponts en bois ne supportent pas le passage d’engins de plusieurs tonnes. Ici aussi, la population se met au travail. Elle répare les ponts pourris et rénove la route sur plus de 6km.

(ci-dessus) La population assure la maintenance des routes pour faciliter l’organisation du chantier

L’implication communautaire est importante

La mobilisation communautaire est un outil précieux pour Memisa. Impliquer la communauté et les chefs de village dans nos projets dès le départ, c’est augmenter ses chances de succès sur le long-terme. En travaillant à nos côtés la population se sent concernée et investie dans le projet.  Cela permet également de créer une relation de confiance entre l’ONG et la communauté. Action d’Espoir, notre partenaire au Sud-Kivu, est une association leader dans la sensibilisation et l’implication de la communauté.

Etape n°3 : pose de la première pierre et suite des travaux

Pour le gros-œuvre, Memisa travaille avec des entreprises congolaises, dans le respect des procédures de marchés publics auxquelles nous sommes tenus.  Nous collaborons également avec un expert externe pour assurer le suivi du chantier et vérifier que les travaux sont réalisés dans les temps.

Pose de la première pierre au centre de santé de Cibumburio, Sud-Kivu

A Cibumbiro, nous construisons :

  • Le bâtiment principal du centre de santé
  • Des toilettes et douches pour le personnel et les patients
  • Un incinérateur pour le traitement des déchets médicaux
  • Une fosse à placenta

Etape n°4 : inauguration du centre de santé

Fin octobre 2024, le centre de santé flambant neuf est prêt à ouvrir ses portes. La population de Cibumbiro se presse pour fêter l’inauguration du bâtiment. Désormais, les femmes enceintes pourront accoucher dans des conditions dignes et sûres !

 

Nouveau bâtiment du centre de santé de Cibumbiro

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12 novembre 2024

Don et attestation fiscale : mode d’emploi

En Belgique, faire un don à une ONG peut donner droit à une attestation fiscale. Cette réduction d’impôts a pour but d’encourager le soutien du public à des causes sociales, humanitaires et environnementales. Certaines conditions doivent néanmoins être respectées pour être éligible à une réduction fiscale, notamment la nécessité de fournir votre numéro national. Découvrez ici tout ce qu’il faut savoir pour bénéficier d’une attestation fiscale.

Les attestations fiscales : de quoi s’agit-il ?

En Belgique, les dons faits à des organisations reconnues d’intérêt public, telles que les ONG, peuvent être déductibles d’impôts à hauteur de 45%. Pour bénéficier d’une attestation fiscale et bénéficier de la réduction d’impôts, le donateur doit respecter deux conditions principales :

 

  • Faire un don de minimum 40€

Le donateur doit faire un don d’au moins 40 € à une même organisation au cours d’une même année fiscale pour pouvoir bénéficier d’une attestation fiscale. Ce seuil de 40€ peut être atteint en 1 ou plusieurs versements.

Je fais un don à Memisa

 

  • Communiquer son numéro national

Depuis le 1er janvier 2024, le donateur doit fournir son numéro national à l’ONG pour profiter pleinement d’une attestation fiscale en Belgique.

Pour savoir auprès de quelles organisations il est possible d’obtenir une attestation fiscale, consultez la liste des institutions agréées sur le site du ministère de Finances.

Pourquoi dois-je communiquer mon numéro national pour bénéficier de l’attestation fiscale ?

Pour faciliter et sécuriser la gestion des attestations fiscales, les autorités belges exigent que les ONG collectent et enregistrent le numéro national de chaque donateur qui souhaite bénéficier de la déduction fiscale. Le numéro national est crucial pour plusieurs raisons :

  1. Identification du donateur : Le numéro national permet d’identifier de manière unique chaque donateur. Cela permet de réduire les erreurs administratives lors de l’émission des attestations fiscales.
  2. Transmission aux autorités fiscales : Les ONG doivent transmettre les informations des donateurs aux autorités fiscales belges, afin que celles-ci puissent valider les attestations fiscales. Le numéro au registre national garantit la traçabilité et l’exactitude des informations.
  3. Sécurité et prévention de la fraude : Grâce au registre national, les autorités fiscales peuvent s’assurer que chaque don déclaré correspond bien à un don réel, limitant ainsi les risques de fraudes.

Quelles sont les implications pour les donateurs ?

En pratique, si vous souhaitez bénéficier de l’avantage fiscal lié à votre don, il vous sera demandé de fournir votre numéro national lors de votre premier don ou dans le cadre d’une mise à jour de vos informations auprès de l’ONG. Ce processus est sécurisé et vos données sont protégées conformément aux lois belges sur la vie privée et la protection des données.

Sans ce numéro, il ne sera pas possible pour l’ONG de vous délivrer une attestation fiscale, et donc, de bénéficier de la déduction sur vos impôts.

Quelle est la limite du montant de la réduction d’impôt après un don déductible en Belgique ?

Suite à un don répondant aux conditions requises, vous bénéficiez d’une réduction d’impôts de 45% du montant versé et repris sur l’attestation de l’institution. Il existe néanmoins deux limites à respecter :
– Le montant total des dons ne peut pas dépasser plus de 10% de l’ensemble de vos revenus nets ;
– Le total des dons ne peut pas excéder 408.130(exercice d’imposition 2024 – revenus 2023)

À propos de l’attestation fiscale envoyée par Memisa

Memisa envoie chaque année en mars ou avril les attestations fiscales à ses donateurs et donatrices. Afin de bénéficier de votre réduction fiscale, mentionnez le montant des dons effectués l’année précédente et pour lesquels vous avez reçu une attestation fiscale dans le cadre X,A de votre déclaration d’impôts.
Vous ne devez pas joindre votre attestation à votre déclaration, mais vous devez la conserver et la tenir à disposition de l’administration en cas de contrôle fiscal.
Si vous désirez que le montant de votre attestation fiscale soit repris automatiquement sur Tax-on-Web, Memisa doit disposer de données exactes vous concernant. Pour compléter vos données, veuillez nous contacter par email via l’adresse [email protected].

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12 novembre 2024

Dépistage du diabète : un défi en RD du Congo

Aujourd’hui en RDC, 1,4 millions de personnes ont été diagnostiquées diabétiques par un professionnel de santé. Une goutte d’eau comparé au nombre de Congolais qui vivraient avec le diabète, sans le savoir. Sans diagnostic, et donc sans traitement, le diabète est un danger mortel pour des millions de personnes. Memisa agit pour que les malades soient dépistés à temps, puissent bénéficier d’un traitement, et apprennent à vivre avec cette maladie.

Le diabète : une maladie chronique en évolution sur le continent africain  

Chaque année, le nombre de personnes diabétiques sur le continent africain ne cesse d’augmenter. De 24 millions en 2021, il devrait atteindre 55 millions en 2045, selon l’OMS. Soit une augmentation de 129 % en seulement une vingtaine d’années [1] ! En RD du Congo, la prévalence du diabète se confirme. Selon Luc Kamanga, du Programme de lutte contre le diabète en RD du Congo, 7 à 10% de la population congolaise seraient diabétiques [2], la plupart sans même le savoir. Un pourcentage énorme ramené à la population totale du pays, peuplé de 110.000.000 d’habitants !

Le diabète de type 2 est le plus fréquent en RD du Congo

C’est le diabète de type 2 qui est le plus répandu au sein de la population congolaise. Ce diabète est associé à une mauvaise alimentation, au manque d’exercice physique ou à une prédisposition génétique. Il peut causer de graves lésions au cœur, aux yeux, aux reins ou aux nerfs [3].

Une nécessité : améliorer le dépistage de la maladie

Le diagnostic en temps et en heure permet d’éviter les pires effets du diabète sucré. Ce dépistage consiste à mesurer la glycémie grâce à une simple prise de sang. Pourtant, la majorité des patients diabétiques en RD du Congo s’ignore. En cause, le manque de matériel de dépistage dans les structures médicales, la pénurie de personnel médical formé au diagnostic et le manque de connaissance générale de la population sur le diabète.

Du matériel de dépistage du diabète et des prestataires formés

Memisa fournit dans plusieurs structures de santé de l’insuline, des seringues et des tests d’hémoglobine. Mais bien qu’indispensable, la disponibilité de matériel n’est pas suffisante. Il est aussi nécessaire de former le personnel médical et les techniciens de laboratoire au diagnostic et à la prise en charge du diabète. Chaque année, Memisa assure la formation ou le recyclage de dizaines de prestataires de soins en RD du Congo.

Test hémoglobine en RD du Congo pour le dépistage du diabète

Après le dépistage, apprendre à vivre avec le diabète

Le diabète est une maladie chronique. Les patients doivent apprendre à vivre avec elle au quotidien. Nouveau régime alimentaire, injections d’insuline, vérification de la glycémie à la maison, … Le diabète s’accompagne de nouvelles habitudes, et qui ne sont pas toujours faciles à adopter. Les prestataires de soins jouent ici un rôle très important pour accompagner les patients dans ce processus. Ils leur enseignent les gestes essentiels pour bien gérer la maladie. Ils veillent aussi à ce que chaque patient suive correctement son traitement. La formation adéquate du personnel médical est donc d’autant plus indispensable.

S’entraider entre patients diabétiques : les pairs-éducateurs

En parallèle de l’appui aux professionnels de santé, Memisa encadre également la formation de pairs éducateur. Ce sont des patients diabétiques « experts », qui sensibilisent et organisent des activités éducatives à destination d’autres patients. Car personne n’est mieux placé qu’un patient diabétique pour accompagner et rassurer un nouveau malade. Les pairs éducateurs viennent ainsi renforcer et compléter le travail des prestataires de santé.

***

Le diabète est une maladie en expansion en RD du Congo. Le principal danger pour les personnes diabétiques est d’ignorer de l’être. C’est pourquoi investir dans le dépistage du diabète est essentiel. Memisa facilite également l’accès aux traitements et accompagne les patients dans la gestion quotidienne de leur maladie, avec le soutien des professionnels de santé et des patients experts.

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Découvrez d’autres projets menés par Memisa en RD du Congo

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29 octobre 2024

A l’hôpital de Bokonzi, un service de pédiatrie flambant neuf !

Un nouveau service de pédiatrie a été inauguré à Bokonzi (RD du Congo), avec l’appui de Memisa. C’est une grande nouvelle pour les enfants malades, qui sont désormais soignés dans de meilleures conditions. Ce projet a pu voir le jour grâce au soutien des donateurs de Memisa.  

1 famille et 1 infirmier devant l'hôpital de Bokonzi, RDC

Un service de pédiatrie trop petit

A l’hôpital de Bokonzi, au nord-ouest de la RD du Congo, le service de pédiatrie était trop petit pour accueillir tous les enfants malades. En raison du manque de place et de moyens, plusieurs enfants partageaient le même lit.

De plus, les médicaments étaient souvent en rupture de stock et le matériel médical essentiel manquait.

Cette situation empêchait les infirmiers de soigner correctement en charge leurs jeunes patients. De plus, la promiscuité entre malades et le manque de circulation de l’air favorisaient la propagation de certaines maladies.

Une initiative de l’hôpital, encouragée par Memisa

L’hôpital ne pouvait plus tolérer cette situation et s’est lancé dans la construction d’un nouveau pavillon de pédiatrie, plus spacieux.

Memisa, qui soutient la zone de Bokonzi depuis de nombreuses années, a voulu encourager cette belle initiative.

L’ONG belge a pu compter sur la générosité de ses donateurs pour aider l’hôpital à poursuivre et finaliser les travaux initiés. Une fois les fondations posées, Memisa est entrée en action. Nous avons contribué à la pose de la toiture et des faux-plafonds, aux travaux de menuiserie et de peinture. Nous avons également équipé le nouveau service avec des lits et des matelas pour le confort des petits patients.

Maman Asosa témoigne :

« Je suis venue à l’hôpital avec ma petite-fille qui est malade. C’est ma deuxième visite dans cet hôpital, et je vois que tout a changé ! Cette fois-ci, nous logeons dans de meilleures conditions. L’air est beaucoup moins chaud. Les enfants ont droit à sur un lit confortable. »

A côté de l’appui matériel, le renforcement des compétences du personnel de santé

Memisa s’est également engagée dans la formation continue du personnel de santé. A l’hôpital de Bokonzi, la gestion de la pharmacie posait un réel défi. Certains médicaments n’étaient pas commandés à temps. D’autres étaient achetés quantités excessives, entraînant des stocks de médicaments périmés. Pour pallier ce problème, 3 prestataires de l’hôpital de Bokonzi ont été formés pour mieux gérer les stocks de médicaments.

Memisa s’engage pour que chacun puisse accéder à des soins de santé de qualité, en particulier les enfants et les mamans. Faites un don pour permettre à Memisa de rénover d’autres services de pédiatrie et améliorer de cette façon la santé des enfants !

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15 octobre 2024

3 obstacles rencontrés par les femmes enceintes en RDC pour accoucher…et leurs solutions !

Toutes les heures, 3 femmes meurent en RDC de causes liées à leur grossesse ou à des complications durant l’accouchement [1]. Comment expliquer ce constat alarmant ? Découvrez 3 obstacles majeurs auxquels les femmes enceintes sont confrontées en RD du Congo, et qui mettent leur vie en danger.

femme assise sur un lit d'hôpital avec son bébé

1. Les femmes enceintes doivent parcourir plusieurs heures de route pour accoucher

2h30 de marche aller-retour, sur une route en terre, glissante et cahoteuse. Voilà l’effort réalisé par Rose* (prénom fictif) pour atteindre la maternité. Dans l’idéal, Rose devrait faire ce trajet 5 fois en 9mois : 4 fois pour des visites de contrôle, et une fois pour aller accoucher. Malheureusement, Rose n’a pas les moyens financiers pour voyager en moto et n’a pas d’autre solution que d’y aller à pied.

Le chemin qui sépare les patientes des établissements de soins est l’une des raisons qui explique le taux élevé de mortalité maternelle et infantile en RD du Congo. Les routes sont souvent en très mauvais état. Les transports d’urgence sont la plupart du temps inexistants.

Solution : Memisa livre des motos-ambulances dans les petites maternités rurales. Ces motos peuvent se faufiler partout, des petits sentiers de brousse aux grandes routes en terre battue. En cas d’urgence, la moto-ambulance peut faire rapidement le trajet entre un centre de santé et l’hôpital. Cela augmente les chances de survie des mamans et de leurs bébés.

*(prénom fictif)

2. Les accouchements coûtent cher pour les femmes

En RDC, le prix de l’accouchement varie entre 10 et 20 dollars pour un accouchement classique, et 150 dollars pour une césarienne [2]. Les mamans les plus pauvres ne peuvent pas se permettre de dépenser autant. Certaines prennent alors le risque d’accoucher à la maison, sans aucun accompagnement médical. En cas de complications, c’est un risque énorme pour leur vie.

femme sur table d'accouchement en RDC

Solution : Memisa encourage la solidarité entre les femmes enceintes. Dans certaines régions où nous travaillons, toutes les femmes enceintes contribuent à une caisse de solidarité, par un tout petit montant. Si une femme a besoin d’une césarienne, c’est ce fonds qui financera en partie les coûts de chirurgie. Cela permet d’alléger le poids de la césarienne dans les dépenses des ménages.

Depuis début 2024, le pays a lancé un programme de gratuité des accouchements à Kinshasa, avec l’objectif de s’étendre au reste du pays. Ce projet ambitieux se met petit à petit en place.

3. Les maternités ne sont pas accueillantes

Beaucoup de maternités en RDC sont en très mauvais état. Il n’y a pas de lit d’accouchement, pas de matelas, pas de douches ni de toilettes pour les femmes qui viennent d’accoucher…

infirmier devant centre de santé en terre, RD Congo

Les femmes sont également confrontées à une pénurie de personnel qualifié. En effet, beaucoup d’infirmiers et d’infirmières ne sont pas spécialisés dans les soins maternels et néonatals. L’accompagnement médical n’est pas toujours adapté et peut être rude et difficile à vivre pour les femmes enceintes.

Solution : Memisa rénove les maternités en mauvais état. Nous y apportons des lits, et fournissons le matériel médical de base comme des kits d’accouchement ou des échographes. Memisa accorde également une place très importante à la formation continue du personnel. Nous organisons régulièrement des formations auprès du staff médical en contact avec les femmes enceintes.

Ensemble, nous pouvons aider les femmes enceintes en RD du Congo à surmonter ces obstacles !

Vous pouvez y contribuer, même sans faire de don !

Je soutiens Memisa, sans faire de don

 

 

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23 septembre 2024

Au Bénin : une clinique sur bateau pour les communautés isolées

Memisa souhaite développer une clinique flottante, sur bateau, pour améliorer l’accès aux soins de santé des habitants de Sô Ava et des Aguégués (Bénin). Dans ces deux régions lacustres, la vie se déroule entièrement sur l’eau. Sô Ava et les Aguégués sont de véritables joyaux touristiques. Pourtant, l’accès aux soins de santé y demeure très difficile…

L’isolement géographique ne doit pas priver du droit aux soins

Sô-Ava et les Aguégués sont deux communes situées au Sud du Bénin. Plus de 210 000 habitants y vivent sur l’eau, dans des habitations sur pilotis. L’accès aux soins médicaux y est extrêmement difficile. « Pour rejoindre le centre de santé le plus proche, les femmes enceintes et les malades doivent effectuer un trajet de deux heures. Pour ceux qui trouvent le courage de réaliser ce périple, ils sont souvent confrontés à des centres vétustes et dépourvus de matériel médical et de médicaments. Cela doit changer ! », explique Joséphine Dossou, Responsable Régionale Benin pour Memisa.

Dans ces communes, le taux de pauvreté avoisine les 50%. La majorité des habitants n’a pas les moyens de se rendre jusqu’au centre de santé éloigné, pour bénéficier de soins médicaux.

Amener en bateau les soins de santé jusqu’aux patients

Pour Memisa, chaque personne doit avoir accès à des soins de santé de qualité, peu importe où elle vit. C’est pourquoi, avec notre partenaire l’Association Béninoise pour la Promotion de la Famille, nous voulons créer une clinique flottante qui parcourra Sô-Ava et des Aguégués. Chaque mois, 1 à 2 consultations seront organisées dans chaque commune. A bord de la clinique se trouveront 2 sages-femmes ainsi qu’un conducteur.

Projet clinique sur bateau Memisa et ABPF, au Bénin

Pour concrétiser ce projet, nous devons acheter un bateau et le transformer en clinique mobile.

Cela implique :

  • de créer des espaces de consultation,
  • de les équiper avec du matériel médical (table de consultation, tensiomètre, petit matériel gynécologique, pinces, etc.)
  • installer des toilettes.

 JE CONTRIBUE À CE PROJET

La clinique sera accompagnée en permanence par une petite barque motorisée, avec à son bord des volontaires de l’ABPF. Ces bénévoles se déplaceront dans les villages pour annoncer l’arrivée de la clinique et sensibiliser les familles à l’importance des soins de santé, en particulier des soins de santé sexuelle et reproductive.

Ensemble, nous pouvons rapprocher les soins de santé des villages les plus isolés, pour que chaque personne soit soignée correctement !

 Faire un don

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19 septembre 2024

Pour la naissance de mon bébé, je veux récolter des dons pour une bonne cause !

La naissance d’un enfant est un moment de joie dans une famille. Traditionnellement en Belgique, l’arrivée d’un bébé va de pair avec la création d’une liste de naissance. Toutefois de plus en plus de parents se détournent des listes de naissance classiques. Ils souhaitent faire de la naissance de leur enfant un vrai moment de solidarité. Memisa propose 2 outils solidaires, à la place d’une liste de naissance classique, ou en complément.

1. Créez votre propre page de collecte de dons sur together.memisa.be

 

Rendez-vous sur together.memisa.be et créez votre page de collecte en quelques clics.

Partagez le lien à vos amis et votre famille sur votre faire-part de naissance, dans votre groupe Whatsapp familial, etc. Vous serez automatiquement tenu au courant des personnes qui soutiennent votre liste, et pour quel montant. Rien de plus facile pour remercier vos proches !

Bonus non négligeable : si vos amis contribuent à hauteur de 40€, ils recevront un avantage fiscal ! Ainsi, en faisant un don de 40€ au nom de votre bébé, ils ne paieront en réalité que 22€.

En 2023, 36 familles ont choisi de créer une liste de naissance en ligne Memisa, invitant leurs proches à faire un don à Memisa. Cela a notamment permis à l’organisation d’acheter un échographe à l’hôpital de Bokonzi. Grâce à la générosité des donateurs, nous soutenons les mamans d’Afrique et leurs bébés.

2. Soutenir Memisa : l’astuce Kadolog

 

Vous créez une liste Kadolog ou sur un autre site ? Pourquoi ne pas ajouter « faire un don » à Memisa comme possibilité de cadeau ?

  • Fixez un objectif de collecte à atteindre.
  • Renvoyez vers le site http://donate.memisa.be
  • Laissez vos proches participer librement à l’atteinte de votre objectif de collecte.
  • Dans ce cas-ci également, tout don supérieur à 40€ donne droit à une réduction fiscale.

Témoignages

Caroline (maman de Paco) et Jolien (maman de Barry et Lorre), nous expliquent pourquoi elles ont choisi Memisa pour faire leur liste de naissance solidaire.

Jolien : « Nous attendons notre deuxième enfant, nous avons donc déjà tout ce que l’on met habituellement sur une liste de naissance. Nous sommes très heureux que la croissance de notre bébé et ma santé soient suivies de près par un médecin. Je ne pourrais pas imaginer que cela se passe autrement. C’est pourquoi nous voulons donner à nos proches la possibilité de soutenir les mamans en Afrique, qui ont difficilement ou pas accès aux soins de santé. »

Caroline : « Paco est notre seul enfant, mais nous n’avons pas eu besoin de beaucoup de choses nouvelles, car nous avions reçu beaucoup de nos cousins. Nous aimons la récup ». Nous savions que notre famille et nos amis aimeraient offrir quelque chose à la naissance. Pour éviter de nous retrouver avec trop de doudous et de pyjamas, nous avons donc décidé de créer une liste de naissance solidaire. La générosité de notre famille et de nos amis a permis de soutenir les mamans et les bébés qui n’ont pas les mêmes chances que nous. »

Comment votre entourage a-t-il réagi  ?

Caroline : « Certains ont été surpris et n’ont pas tout de suite compris. D’autres, surtout les proches parents, voulaient faire un “vrai” cadeau. Mais notre liste a été un grand succès et nous avons reçu de nombreux commentaires positifs et félicitations pour notre initiative. »

Pourquoi était-ce important pour vous de soutenir Memisa ?

Jolien : « Je pense qu’il est important que nous soyons conscients des différences qui existent dans le monde. Nous devrions être reconnaissants que nous et nos enfants puissions grandir en bonne santé. Je pense que la solidarité est très importante. Que ce soit à l’international ou en Belgique. »

Vous aussi, partagez votre bonheur !

Comme Jolien, Caroline et bien d’autres parents, optez pour une liste de naissance solidaire. Vous pouvez également décider de créer une liste Memisa en plus de votre liste de naissance classique.

 

Je crée ma page de collecte

 

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9 septembre 2024

Flambée de mpox : Memisa agit pour la prévention et la formation du personnel médical

La mpox, également connue sous le nom de « variole du singe », gagne dangereusement du terrain en RD du Congo et sur le continent africain. Plus de 15.000 cas ont été confirmés sur le sol congolais depuis le début de l’année 2024. 537 personnes sont décédées. La maladie touche en particulier les enfants.

mains d'enfant mpox RD du Congo

La mpox se propage dangereusement sur le continent africain

La mpox est présente en RD du Congo depuis plus de 10 ans. Chaque année, depuis une décennie, le nombre de cas signalés n’a cessé d’augmenté. En 2023, une nouvelle souche virale particulièrement contagieuse a fait son apparition. En août 2024, constatant la recrudescence de la maladie, l’OMS déclarait la mpox comme urgence de santé publique de portée internationale. La RD du Congo n’est désormais plus le seul pays touché, alors que des cas sont détectés au Burundi, au Kenya, Rwanda et en Ouganda [1].

Dans les centres de santé et les hôpitaux où Memisa travaille, nous constatons également la hausse des cas. Dans la province du Sud-Ubangi, à l’ouest de la RD du Congo, 1541 malades ont été identifiés depuis janvier 2024. Le Sud-Kivu n’est pas épargné non plus. A Miti-Murhesa, 830 cas ont été notifiés depuis le mois d’avril. Enfin, l’inquiétude monte également au Burundi qui a signalé 150 cas à ce jour [2].

Sensibiliser pour ralentir la propagation de la mpox

La mpox est une maladie infectieuse virale très contagieuse. Elle se transmet :

  • Par contact avec des fluides corporels, des lésions cutanées ou des muqueuses de personnes infectées
  • Par contact direct avec des animaux infectés
  • De façon indirecte via des matériaux contaminés tels que les matelas, le linge ou d’autres surfaces.

mains et bras mpox RD du Congo

Il est donc essentiel pour la population de connaître les facteurs de risque de transmission. Memisa et ses partenaires locaux s’activent pour sensibiliseret informer les communautés.

Les visites à domicile, l’impression de dépliants, et la diffusion de messages de prévention à la radio font partie des moyens mis en place pour informer rapidement et correctement les communautés des symptômes et des moyens de transmission.

Du personnel médical formé pour une bonne prise en charge de la maladie

La formation du personnel médical est également cruciale. La prise en charge de la mpox requiert en effet certaines connaissances spécifiques. Les médecins, infirmiers et laborantins doivent bien sûr maîtriser les fondamentaux pour soigner les patients et confirmer le diagnostic.

personnel médical en blouse, masque et bonnet de protection se lave les mains

D’autres travailleurs du secteur médical doivent également être sensibilisés. C’est le cas notamment des hygiénistes et du personnel d’entretien, responsable de la désinfection des locaux et de la literie des malades.

Vous voulez nous aider à lutter contre la propagation de la mpox ?

Faites un don à Memisa et contribuez à la formation du personnel de santé et à la sensibilisation de la population.

Je réponds à l’urgence : je fais un don

 

SOUTENEZ NOTRE PROJET

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