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30 novembre 2023

Au Sud-Kivu, l’éducation à la santé sexuelle n’a pas d’âge

Au Sud-Kivu, la sexualité et la santé reproductive sont taboues. Les jeunes n’ont que peu ou pas accès aux informations ni aux services concernant la contraception, la protection contre les maladies sexuelles transmissibles, la santé maternelle, …

Ce sont pourtant autant de questions importantes. Y répondre, c’est permettre aux futurs adultes de mener une vie sexuelle active et positive, sans souffrance physique ou psychologique.

Notre partenaire Action d’Espoir a, en collaboration avec Memisa, réalisé une enquête auprès de personnes influentes dans la communauté de Miti Murhesa, une zone de santé située au Sud-Kivu.

Plusieurs questions relatives à la vie et à la santé sexuelle et reproductive ont été posées à des prêtres, des enseignant.e.s, des chef.fe.s de clan et de membres de la société civile (jeunes et moins jeunes) actifs dans le domaine de la santé. Le résultat est étonnant. 61% du panel est d’accord avec l’affirmation suivante : « Si une jeune fille tombe enceinte c’est uniquement de sa faute ». Plus de 3 répondants sur 5 (63%) déclarent que les IST se manifestent toujours par des symptômes visibles.

Ainsi, les personnes, hommes et femmes, dont la voix porte au sein de la communauté, et en particulier auprès des jeunes, n’ont pas toujours la connaissance suffisante pour donner de bons conseils en termes de santé sexuelle et reproductive.

Savoir communiquer et répondre aux interrogations des jeunes

L’implication de la communauté, des parents et des leaders religieux, dans les activités de santé sexuelle et reproductive est pourtant capitale. Les aînés sont en première ligne pour briser les tabous et les barrières qui empêchent les jeunes d’accéder à leurs droits sexuels.

C’est pour cela qu’Action d’Espoir et Memisa ont organisé plusieurs formations en santé et droits sexuels et reproductifs auprès des représentants et représentantes de la communauté.

 

Sensibilisation SSR Sud-Kivu

Sensibilisation et formation des leaders communautaires à Miti Murhesa par Action d’Espoir

Suite à la formation, les mêmes questions ont été à nouveau posées aux participant.e.s. Après plusieurs jours de discussion et d’apprentissage, les membres de la communauté ont revu leur positionnement.

La quasi-totalité des répondants (99%) n’est plus d’accord avec l’affirmation « lorsqu’une jeune fille tombe enceinte, c’est uniquement de sa faute ». Près de 70% des personnes sont désormais conscientes que l’on peut être porteur d’une IST sans développer de signe visible de l’infection.

Antoine est directeur d’école et également pasteur dans l’église de son quartier. Il est régulièrement en contact avec des adolescent.e.s qui lui posent régulièrement des questions au sujet de la puberté et de la sexualité :

 

« J’ai appris comment aborder le sujet de la sexualité et des changements corporels avec les adolescents garçons et filles, et leur parler sans honte. Avant, si un jeune me posait des questions, je lui faisais directement des reproches ou des réprimandes. Je pense en fait que j’avais peur. Mais, désormais, je sais comment expliquer chaque chose par son nom. » Antoine, directeur d’une école et pasteur dans une église. »

C’est grâce à des projets tels que la sensibilisation et la formation de la population, et à l’implication de la communauté qu’Action d’Espoir et Memisa contribuent à l’amélioration de l’accès aux soins de santé, dont la santé sexuelle et reproductive à Miti Murhesa. Depuis le début du programme, le taux d’utilisation de méthodes de planification familiale à augmenté de plus de 10%. Le nombre de personnes qui voit un professionnel médical en cas de problème de santé a également bondi de 21% à 45%.

 

***

La santé, c’est l’affaire des professionnels médicaux. Mais la communauté a aussi un rôle important à jouer pour permettre à chacun.e d’accéder à des soins de santé de qualité, en particulier les soins de santé sexuelle et reproductive.  Il est primordial d’accompagner ses représentants pour qu’ils et elles permettent aux générations futures de prendre leur santé en main.

 

Le sujet de la santé sexuelle et des droits reproductifs vous intéresse ? Découvrez d’autres projets de Memisa en lien avec cette thématique :

*Vidéo : Comment le consortium Memisa s’attaque-t-il aux défis de la santé sexuelle et reproductive au Burundi ? – Memisa

* Les fistules : une tragédie silencieuse pour des milliers de femmes – Memisa

 

 

 

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20 novembre 2023

Genre et santé : des infrastructures de soins adaptées aux femmes

GARANTIR L’ÉQUITÉ D’ACCÈS AUX SOINS

Contraception, planification familiale, accouchement, … Les femmes ont des besoins spécifiques en matière de santé, principalement reproductive et maternelle. Pour répondre à ces besoins, les infrastructures de santé devraient disposer d’espaces et de services adaptés. Dans cette optique, Memisa et ses partenaires réfléchissent à l’intégration d’une dimension de genre dans la conception et l’organisation des infrastructures de santé.

Centre de santé - consultation prénatale

Bien souvent, les centres de santé sont bâtis d’une manière qui ne prend pas en compte les besoins spécifiques des patient.e.s, notamment en ce qui concerne l’intimité. Par exemple, les femmes qui se rendent en urgence à la salle d’accouchement doivent d’abord traverser la salle d’attente, souvent bondée, ce qui peut générer du stress et de la gêne. Elles ne disposent quasiment pas d’intimité car ces deux salles sont proches l’une de l’autre, parfois sans porte pour les séparer.

Une fois qu’elles ont accouché, les mamans repassent devant tout le monde, pour se rendre dans la salle postpartum. Les douches sont peu accessibles et trouvent à l’extérieur du bâtiment. Il n’y a pas non plus de toilettes séparées et adaptées aux femmes.

Ghislaine, 31 ans, qui a accouché dans l’ancien centre de santé (CS) d’Itara, témoigne :

 

Maman bébé Itara « J’ai beaucoup souffert du froid ici, ainsi que mon bébé, sans compter qu’on n’avait aucune intimité. En tant que femme, il y avait des choses dérangeantes. Par exemple, les patients dans les chambres attenantes pouvaient me voir pendant mon accouchement. La salle d’accouchement n’était en effet pas bien isolée. J’étais mal à l’aise ! »

INTIMITÉ ET ACCESSIBILITÉ

Il est important de repenser la conception et l’organisation des centres de soin de santé pour y intégrer la dimension de genre. Dans le cadre de la construction du centre d’Itara, Memisa et son partenaire Action d’Espoir réfléchissent, en collaboration avec une architecte, à la manière la plus adaptée de repenser l’architecture et d’optimiser les infrastructures afin d’offrir des espaces de soins confidentiels, respectueux de l’intimité de chacun.e.

Cela inclut une salle d’attente plus spacieuse, une entrée séparée pour les femmes qui vont accoucher, une salle d’accouchement directement reliée à la salle postpartum et des toilettes adaptées et plus proches.

 

Ancien plan du centre de santé et maternité d’Itara

Plan revisité du centre de santé et maternité d’Itara.

 

UN PROCESSUS CONTINU

Il est parfois difficile de mettre en œuvre tous les aménagements souhaités dans les centres de santé, mais l’intégration de la dimension de genre dans l’architecture et l’aménagement des infrastructures de santé est un processus continu. Il est essentiel pour garantir des soins de santé de qualité pour tous et toutes, indépendamment du genre. Memisa est déterminée à faire avancer cette cause et à favoriser l’équité dans l’accès aux soins de santé.

Nouveau centre de santé à Itara

 

L’ÉQUITÉ DE GENRE

Memisa accorde une attention particulière à la dimension de genre dans la prise en charge des patient.e.s. En effet, l’équité de genre fait partie des missions transversales de notre organisation. Ce concept d’équité prend en compte les différents intérêts et besoins de santé des personnes en fonction de leur genre. Il atteste que les ressources doivent être allouées de manière différenciée pour remédier aux disparités. L’intégration des questions de genre dans la conception des centres de santé contribue à améliorer la qualité des soins. Renforcer le confort permet ainsi de renforcer la confiance à l’égard des soins reçus. Cela contribue à l’amélioration de la qualité de vie des patient.e.s et à une diminution des symptômes de douleur chronique, dépression et troubles de stress post-traumatique.

 

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23 octobre 2023

Solidarité internationale et réseaux sociaux : comment réagir aux commentaires négatifs ?

Memisa, comme toute ONG de son temps, est active sur les réseaux sociaux. Facebook, Instagram, LinkedIn et tant d’autres sont des outils très utiles. Ils nous permettent à la fois de sensibiliser le public au défi de l’accès aux soins de santé de qualité, de partager des témoignages de patients et de prestaires médicaux, de solliciter des dons ou d’interagir directement avec nos sympathisants et sympathisantes.

Cette présence en ligne permet également d’ouvrir le débat sur les questions de solidarité internationale, d’échanger et d’argumenter avec un public qui n’est pas toujours acquis à notre cause. Mais qu’en est-il quand des commentaires racistes ou injurieux empêchent toute forme de dialogue ?

étudiants en classe pris en photo

En tant qu’ONG engagée pour l’accès à la santé pour toutes et tous, ou en tant que citoyen.ne préoccupé.e par les questions de solidarité, comment réagir aux commentaires négatifs sur les réseaux sociaux et éviter que nos plateformes diffusent des messages de discrimination ?

Voici quelques idées utilisées par Memisa pour répondre à certaines questions fréquentes.  N’hésitez pas à vous en inspirer pour réagir vous aussi lorsqu’un commentaire vous met mal à l’aise.

Remarque n°1 : Vous devriez soutenir les plus démunis en Belgique d’abord 

Proposition de réponse : La problématique de l’accès à des soins de qualité est présente dans le monde entier. En Belgique aussi, Memisa collabore avec Sant’ Egidio, pour un meilleur accès aux soins des personnes sans abri à Anvers, en plus de nos activités de coopération internationale. Vous voulez en savoir plus sur notre action en Belgique ? Cliquez ici !

L’accès aux soins de santé est toutefois un droit universel, qui ne connaît pas de frontières. C’est pourquoi Memisa s’engage pour un meilleur accès aux soins de santé dans plusieurs d’Afrique ainsi qu’en Inde.

Remarque n°2 : Les ONG nous arnaquent  

Proposition de réponse : La transparence est très importante pour nous. Memisa est auditée de manière annuelle et est membre de l’Association pour une Ethique dans les Récoltes de Fonds).  Nous mettons en œuvre nos projets grâce aux dons du grand public et au soutien de bailleurs (Union Européenne, Etat belge, etc.). Ces bailleurs exigent des rapports financiers pointilleux, tous disponibles sur notre site : https://memisa.be/fr/transparence/. Vous trouverez dans chacun d’entre eux des détails concernant nos activités et l’utilisation des financements qui devraient répondre à vos questions.

Remarque n°3 : %#²*$& !

Lorsqu’un commentaire est insultant ou raciste, nous faisons le choix de ne pas y répondre du tout. En effet, nous ne souhaitons pas que nos réseaux servent de plateforme pour la propagation de ce type de messages, contraires à nos valeurs. Selon les recommandations d’UNIA, nous signalons les commentaires de auprès de Méta et les masquons.  https://www.unia.be/fr/domaines-daction/medias-et-internet/internet/que-faire-face-a-des-messages-de-haine-sur-les-reseaux-sociaux

Remarque n°4 : Merci pour ce que vous faites !

Heureusement, la plupart des commentaires sont le plus souvent positifs. Ils méritent également toute notre attention à ce titre. Commenter, liker, partager un article sur les actions de Memisa ou sur la coopération internationale en général peut avoir un impact significatif sur la sensibilisation du grand public ainsi que sur notre collecte de fonds.

En effet, par un simple clic, les internautes contribuent à faire connaître Memisa et sa mission : l’amélioration de la qualité des soins de santé pour toutes et tous. Grâce aux réseaux sociaux, nous pouvons sensibiliser un public plus large à ces questions et encourager de nouvelles personnes à s’impliquer pour soutenir cette cause. En partageant nos messages, vous pouvez même nous aider à influencer les politiques et à contribuer ainsi au changement social.

Memisa adhère à l’initiative « Pas Ici ! » développée par UNIA. Cela signifie que nous estimons qu’il n’y a pas de place pour les discours haineux et les insultes sur les médias sociaux de Memisa.

 

 

 

 

 

 

 

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4 octobre 2023

Rencontrez les recruteurs de rue Memisa près de chez vous !

En 2023, Memisa collabore avec Trust Marketing et accorde sa confiance à leur équipe de choc pour nous aider dans notre collecte de fonds en rue ! Kato, Yannick, Jeroom, Alexander, Iren, Jean-Philippe, Julius, Lou et Bas sont prêts à aller à votre rencontre. Nos nouveaux sympathisants pourront ainsi contribuer à l’amélioration de la santé pour toutes et tous en souscrivant une domiciliation.

Les domiciliations sont importantes pour Memisa 

Les dons mensuels sont très importants pour les ONG. Chez Memisa, avoir l’assurance de recevoir un don chaque mois nous permet de planifier au mieux nos activités et nos projets sur le terrain.

De plus, savoir que nous pouvons compter sur nos donateurs réguliers nous permet d’envoyer moins de courriers de récolte de fonds. C’est une économie pour nous et c’est aussi bon pour la planète !

Enfin, rappelons que les dons annuels de 40 euros ou plus sont déductibles.

Ensemble, nous menons une lutte durable contre la mortalité maternelle et infantile.

Des recruteurs aux 4 coins de la Belgique

Les recruteurs de rue ont reçu une formation au siège de Memisa à Bruxelles. Ils y ont montré beaucoup d’enthousiasme et d’énergie et sont plus que jamais motivés pour contribuer à un monde meilleur. Ils sillonneront bientôt les rues de diverses villes belges afin d’informer le public des actions de Memisa.

Trust Marketing chez Memisa

« Quand j’ai besoin d’un médecin, je peux prendre rendez-vous par téléphone et je serai aidée assez rapidement, quel que soit mon problème. Mais si l’on se place du point de vue d’une femme enceinte en RD du Congo, par exemple, ce n’est souvent pas le cas. Normalement, un accouchement est un événement heureux. Mais beaucoup de femmes dans le monde ne peuvent pas accoucher dans des conditions sécurisantes. Je trouve cela formidable que Memisa se batte pour que ces femmes aient accès à des soins de santé de qualité. »

Iren, recruteuse de rue de Trust Marketing.

Nos sympathiques recruteurs et recruteuses de rue sont impatient.e.s de partager avec vous des informations sur la lutte de Memisa pour l’accès aux soins de santé, en particulier les soins de santé maternelle et infantile. Si vous en croisez l’un ou l’une d’entre eux, n’hésitez pas à aller leur parler. Nous espérons qu’ils et elles vous réserveront un bon accueil.

Agenda de nos recruteurs de rue à Anvers:

Mardi 02.01: Gare de Berchem
Mercredi 03.01: Gare Centrale
Jeudi 04.01: Gare Centrale, Gare de Berchem
Vendredi 05.01: Gare de Berchem
Samedi 06.01: Meir, Opera

Vous souhaitez commencer une domiciliation directement après la lecture de cet article ?  Pas besoin d’attendre l’un de nos recruteurs de rue !

Contactez notre collègue Aïsha Untersalmberger :

Tel : +32 2 454 15 49 | [email protected]

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2 octobre 2023

3 modes de transport alternatifs pour un meilleur accès aux soins

Un système d’ambulance efficace joue un rôle crucial dans l’amélioration de l’accès aux soins de santé pour toutes et tous. Dans beaucoup de régions en RD du Congo, le mauvais état des routes empêche les véhicules, mêmes tout-terrain, de transporter rapidement les patient.e.s jusqu’à l’hôpital. Heureusement, des alternatives existent et vous en découvrirez 3 ci-dessous.

Accouchements au centre de santé, césariennes à l’hôpital

Dans les zones rurales en RD du Congo, les femmes accouchent le plus souvent dans le centre de santé le plus proche de chez elles.

Dans un centre de santé, il n’y a pas de médecin, encore moins de gynécologue. Les accouchements sont supervisés par des sages-femmes, des infirmières ou des infirmiers qualifiés spécifiquement formés au suivi des grossesses et à l’accouchement par voie basse. Les femmes accouchent à l’hôpital uniquement dans le cas de grossesses à problèmes ou de complications durant l’accouchement. A l’hôpital, elles sont alors suivies par un médecin et peuvent recevoir des soins plus spécifiques, comme une césarienne, par exemple.

Lorsqu’une maman accouche au centre de santé et que des complications surviennent, il est vital de la transporter le plus rapidement possible à l’hôpital. Toutefois, la route jusqu’à l’hôpital est souvent semée d’embûches : routes inondées, en mauvais état, absence de route, rivière à traverser. Dans les zones rurales en RD du Congo, des millions de personnes sont ainsi privées d’un accès rapide aux soins de santé, ce qui met leur vie en danger.

Des alternatives innovantes à l’ambulance 4×4

Pour permettre aux patients d’arriver rapide­ment à l’hôpital en cas d’urgence Memi­sa encourage le développement de systèmes d’ambulances adaptées au terrain.

1. La moto

Memisa et les équipes locales développent depuis de nombreuses années le système de motos-ambulances dans les provinces du Kwilu, de l’Ituri et du Sud-Ubangi. Les motos, au contraire de gros véhicules de type 4×4, permettent de se faufiler plus facilement sur les sentiers de brousse pour atteindre l’hôpital. La femme enceinte, ou le malade qui a besoin de soins d’urgence, prend place derrière le chauffeur sur un siège aménagé, ce qui lui garantit un meilleur confort durant le transport. Grâce à ce système, moins de temps est perdu sur les routes et les chances d’une issue heureuse augmentent considérablement.

Le système de motos-ambulances fonctionne avec la participation des équipes médicales locales et la solidarité de la communauté. Pour toute consultation payée au centre de santé, un pourcentage (l’équivalent de 0,25€) est prélevé et injecté dans une caisse de solidarité. Cette somme permet de prendre en charge une partie des coûts de carburant. Memisa complète ce système en finançant l’achat de pièces de rechange et la rémunération du chauffeur.

Un comité spécifique, composé à la fois de représentants de la communauté et du staff médical est garant de la bonne gestion de cette caisse de solidarité.

Découvrez les motos-ambulance dans ce mini-documentaire réalisé dans le cadre de notre campagne Santé pour Tous, menée en collaboration avec Médecins sans Vacances et Médecins du Monde.

2. Le bateau

Dans certaines régions de la RD du Congo, des villages entiers se sont développés sur l’eau. Les maisons sont construites sur pilotis ou sur des îles artificielles. Les déplacements au village se font par pirogues ou barques motorisées.

Cette situation a une conséquence immédiate sur la disponibilité et la continuité des services de santé.

3. Le vélo

Si les patients ne peuvent se rendre au centre de santé, alors ce sont les pres­tataires de santé qui vont vers eux… en pédalant ! Le vélo est en effet utilisé par le personnel des postes de santé pour ré­aliser des visites à domicile régulières chez leurs patients malades chroniques. Les infirmiers se déplacent dans les villages, toujours à bicyclette, pour sensibiliser les communautés sur les atouts des mu­tuelles de santé, les techniques de planifi­cation familiale, etc.

Chaque mois, les infirmiers des centres de santé prennent également leur vélo pour se rendre au chef-lieu de la zone de santé et y partager les données récoltées dans leur centre : combien de femmes ont accouché ce mois-ci, combien d’enfants ont bénéficié d’une prise en charge pour la malnutrition ? Ils profitent par ailleurs de leur venue pour réapprovisionner leur stock de médica­ments et de vaccins.

Vélos infirmiers

 

Memisa appuie ainsi le développement de moto ou bateaux-ambulances qui permettent de réfé­rer plus rapidement les patients du centre de santé vers l’hôpital. Pour permettre à plus de personnes d’accéder aux soins de santé.

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1 septembre 2023

Préparer la naissance de bébé, tout en étant solidaire

Devenir parent est une expérience fabuleuse dans la vie… qui peut toutefois s’avérer coûteuse ! La liste de naissance permet à la famille et aux amis de souhaiter la bienvenue au bébé, tout en donnant un petit coup de pouce aux parents.

Grâce à la liste de naissance, les parents peuvent répertorier les besoins liés à l’accueil de bébé et les communiquer à leurs proches. Cela permet aux amis et à la famille de savoir ce dont les parents ont besoin ou souhaitent pour le bébé. Pour un premier enfant, créer une liste de naissance, c’est éviter les cadeaux en double ou les cadeaux inutiles qui ne seront pas utilisés. Une autre solution est la création d’une liste de naissance solidaire.

Des astuces pour une liste de naissance responsable

De plus en plus, les parents cherchent à donner du sens à leur liste de naissance. Les listes sont réfléchies pour que les premiers cadeaux faits à bébé contribuent à un monde plus solidaire et équitable.

Voici quelques astuces pour créer une liste de naissance avec des convictions :

  • Prioriser les articles de qualité : Optez pour des articles de qualité qui pourront être réutilisés par d’autres enfants ou être transmis à d’autres familles. Recherchez des produits fabriqués à partir de matériaux solides et non toxiques.
  • Choisir des options éco-responsables : Recherchez des produits écologiques tels que des couches lavables, des lingettes réutilisables, des biberons en verre ou en acier inoxydable et des jouets en bois naturel.
  • Privilégier les vêtements d’occasion : Les bébés grandissent rapidement, ce qui signifie que leurs vêtements sont souvent peu usés. Optez pour des vêtements d’occasion ou acceptez les vêtements de seconde main de la part d’amis ou de membres de la famille.
  • Choisir des produits locaux : Optez pour des articles fabriqués localement pour réduire l’empreinte carbone associée au transport des produits sur de longues distances et, pourquoi pas, soutenir des artisans locaux.

Oui mais… je n’ai pas le temps

Si vous recherchez des articles écologiques et de seconde main pour votre bébé mais que vous n’avez pas le temps de tout rassembler, des sites spécialisés existent pour vous aider. C’est le cas de Mic Mac Minuscule. Vous identifiez vos besoins avec l’aide d’une conseillère Mic Mac qui recherche ensuite les alternatives recyclées ou de seconde main pour chaque article. De plus, pour chaque article acheté, 10% du prix est reversé par Mic Mac à une bonne action. Vous pouvez ainsi choisir de soutenir Memisa tout en contribuant à l’avenir de la planète !

La liste solidaire : le choix malin pour la naissance d’un deuxième enfant

Poussette, vêtements, biberons, berceau, de seconde main ou non… La liste des besoins peut être longue pour une première naissance.

Mais lorsque c’est un petit frère ou une petite sœur qui pointe le bout de son nez, vous avez déjà tous les articles nécessaires pour accueillir bébé.

Dans ce cas, pourquoi ne pas donner encore plus de sens à la naissance de votre enfant en créant une liste solidaire Memisa.

Grâce aux dons que vous récoltez auprès de votre entourage, Memisa peut par exemple procurer un appareil d’échographie dans des hôpitaux en RDC. Nous travaillons également avec nos partenaires locaux afin que les femmes enceintes bénéficient de consultations prénatales. Toutes les femmes devraient en effet pouvoir préparer leur accouchement en toute sérénité !

Faire une liste de naissance solidaire, c’est à la fois récolter des dons pour améliorer les soins de santé de qualité dans plusieurs pays d’Afrique et en Inde, mais c’est aussi faire connaître Memisa auprès de sa famille et de ses amis !

 

Comme les parents de Suzan, Noa, Pablo et Tom, soutenez les mamans et les nouveau-nés en créant votre liste de naissance Memisa !

 

 

 

 

 

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30 août 2023

Garde-malades en RD du Congo : un accompagnement fondamental

La présence d’un proche à l’hôpital, aux côtés des patients hospitalisés est très précieuse. En RD du Congo et dans d’autres pays d’Afrique, en plus d’apporter un soutien affectif crucial, les accompagnant.e.s (aussi appelé.e.s garde-malades) sont responsables du confort de leur proche à l’hôpital. Ils s’assurent que le patient soit nourri, lavé et ne manque de rien.

Les rôles des accompagnants

Une présence réconfortante, une oreille attentive … Les accompagnants sont tout cela et bien plus encore !
Les accompagnants jouent un rôle important en fournissant un soutien émotionnel à la personne hospitalisée. Partager l’expérience de l’hospitalisation avec un proche peut aider à réduire son anxiété et son stress, car il sait qu’il n’est pas seul pendant son séjour à l’hôpital.

Par ailleurs, les accompagnants peuvent également aider à faciliter la communication entre le patient, les médecins et les infirmières. Ils peuvent poser des questions sur le traitement, les procédures médicales et les médicaments.

Dans certaines circonstances, un patient hospitalisé peut avoir besoin d’aide pour les activités quotidiennes telles que se lever, se déplacer, manger, etc. L’accompagnant peut apporter son aide dans ces domaines si nécessaire.

Comment l’accueil des accompagnants est organisé dans les hôpitaux

Beaucoup d’hôpitaux en Belgique autorisent la présence permanente d’un parent dans la chambre d’un patient hospitalisé (souvent moyennant un coût supplémentaire), surtout dans les cas d’hospitalisation en pédiatrie.

Il est également possible de loger à ses propres frais dans des hôtels ou gîtes privés situés aux abords de l’hôpital. Mais la plupart du temps, les familles des personnes hospitalisées font de nombreux allers-retours de leur domicile vers l’hôpital pour visiter leur proche. Ces déplacements sont longs et coûteux.

Il existe toutefois des alternatives sous forme de maisons d’accueil, mais ce type de service reste encore trop limité !

Accompagner et prendre soin en RDC

En RDC, la présence d’accompagnants est d’autant plus cruciale, car, outre le soutien émotionnel, les « garde-malades » assurent l’alimentation du patient et lui prodiguent les soins d’hygiène élémentaire.

En effet, les hôpitaux ruraux de RDC, ne proposent actuellement pas de service interne de restauration ni de toilette. Chaque patient arrive donc à l’hôpital accompagné d’une ou deux personnes qui se chargent de lui préparer les repas durant le temps de son hospitalisation.

Des cuisines improvisées s’installent dans la cour de l’hôpital où les feux crépitent tout au long de la journée pour préparer les repas et faire bouillir l’eau. Les garde-malades (majoritairement des femmes) font également la lessive ainsi que la toilette du patient. Pour réaliser toutes ces tâches, elles se rendent plusieurs fois par jour à la source la plus proche, parfois située à plusieurs kilomètres – lorsque l’hôpital n’est pas approvisionné en eau potable.

 

« Je suis ici à l’hôpital, car je suis venue accompagner ma maman qui est atteinte de cardiopathie. Je suis ce que l’on appelle « garde-malade » pour elle, c’est-à-dire que durant son séjour en hospitalisation, je lui fais à manger ici, dans la cour de l’hôpital, j’assure son hygiène corporelle tous les jours, je fais sa lessive, etc. C’est moi également qui me charge des formalités administratives et qui vais chercher ses médicaments. Cela fait maintenant un mois que nous sommes ici toutes les deux. »

Rose, Hôpital Général de Référence de Pawa

Très peu d’infrastructures sont développées pour accueillir dignement ces accompagnantes. Pas de bâtiment, de cuisine, de toilettes spécifiques, ni de chambres. Bien souvent, les patients partagent leur lit avec leur proche pour la nuit.

 

Des projets tels que la construction de forages dans l’enceinte de l’hôpital, la réhabilitation de locaux et l’électrification des bâtiments bénéficient à la fois au personnel de santé, aux patients et à leurs accompagnants.  

Découvrez quelques projets menés par Memisa en RD du Congo dans notre rapport annuel : https://memisa.be/fr/rapportannuel/  

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16 août 2023

L’importance de la consultation prénatale pour les femmes en RD du Congo

En RD du Congo, le taux de mortalité maternelle est élevé. En moyenne, 547 mamans perdent la vie pour 100.000 naissances vivantes1, c’est-à-dire 80 fois plus qu’en Belgique2!

Des consultations d’une importance primordiale

Les consultations prénatales (CPN) sont un ensemble de soins prodigués aux futures mamans durant leur grossesse. Tant en Belgique qu’en RD du Congo, ces séances sont l’occasion de réaliser une multitude d’examens (prise de sang, analyse d’urine…), pour vérifier que le bébé se développe bien et que la maman se porte bien et est en bonne santé. Ces soins permettent de réduire considérablement les risques liés à la grossesse et à l’accouchement comme les fausses couches, les grossesses prématurées ou les problèmes de croissance du fœtus.

Un ensemble de soins

Le ministère de la Santé en RD du Congo recommande aux femmes enceintes de suivre quatre consultations tout au long de la grossesse (aux 1er et 2e trimestres ainsi que 2 séances au 3e trimestre). Les cas de grossesses à risque détectés nécessitent des visites additionnelles.

Il est important que les femmes se rendent au centre de santé dès le début de leur grossesse. Une infirmière, un infirmier ou une accoucheuse les y accueillent et discutent avec la future mère de sa grossesse. Le ou la prestataire de soins essaie d’identifier avec elle la date probable d’accouchement. Il dépiste et traite les maladies qui influencent l’évolution de la grossesse (diabète, hypertension artérielle, infections sexuellement transmissibles…). Il détecte également les signes de complications potentielles et planifie avec la famille l’accouchement à l’hôpital pour les grossesses à risque.

Causeries éducatives

Dans le cadre de la CPN, l’infirmier.e organise également des séances de groupes (nommées « causeries éducatives ») sur des thèmes spécifiques. Le conseiller médical y prodigue des conseils sanitaires et nutritionnels, sur les aliments à privilégier durant la grossesse et sur les risques liés à la consommation d’une eau impropre. Les futures mamans ressortent du centre de santé avec une moustiquaire imprégnée d’insecticide pour se protéger des moustiques pendant la nuit. Le paludisme chez la femme enceinte entraîne en effet des conséquences très graves aussi bien pour la mère que le nouveau-né.

Le rôle des papas dans les consultations prénatales

Il est primordial d’impliquer toute la famille pour améliorer la santé de la mère et de l’enfant. Aussi, les hommes sont encouragés à se rendre au centre de santé pour accompagner leur partenaire lors des séances de CPN. C’est ce que l’on appelle la CPN papas.

Les messages adressés aux conjoints portent sur l’importance du dépistage VIH/SIDA, de l’espacement des naissances, de la bonne alimentation des femmes enceintes, etc.

Les centres de santé ruraux manquent souvent de matériel et d’un accès à l’électricité. Les prestataires médicaux ne réalisent donc pas d’échographie durant les CPN.

Pensez à la liste de naissance Memisa pour soutenir les mamans ! Vous contribuerez ainsi à l’achat d’échographes pour les hôpitaux en RD du Congo ! 

-> Je me renseigne sur les listes de naissance Memisa

 


[1] https://donnees.banquemondiale.org/indicator/SH.STA.MMRT

[2] https://statbel.fgov.be/fr/themes/population/mortalite-et-esperance-de-vie/mortalite-maternelle

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1 août 2023

Les initiatives génératrices de revenu, bénéfiques pour la santé

Au Burundi, les femmes portent la responsabilité des soins de santé familiaux. Lorsqu’elles n’ont pas les moyens d’assumer les frais médicaux, c’est toute la famille qui en subit les conséquences. Pour que ces femmes bénéficient d’un revenu et puissent accéder, elles et leurs familles, aux soins de santé, Memisa encourage les initiatives génératrices de revenus.Groupement de femmes - IGR

Qu’est-ce qu’une initiative génératrice de revenu ?

Une initiative génératrice de revenu est une activité économique qui a pour objectif de générer des revenus réguliers à leurs initiatrices afin d’améliorer leurs conditions de vie. Activités de couture, commerce de légumes, exploitation de moulins à céréales, élevage… Les initiatives appuyées par Memisa dans les provinces de Muyinga et Muramvya sont très variées. Les femmes bénéficiaires font elles-mêmes des propositions de projets en fonction de leurs compétences et de leurs envies. Memisa finance le démarrage et/ou la poursuite de ces activités et la Croix Rouge du Burundi organise des formations en gestion pour renforcer les compétences gestionnaires de ces femmes.

Vente de légumes - AGR Burundi

 

« Je suis veuve et vis avec mes 4 enfants. Je devais parfois mendier pour pouvoir nourrir ma famille. Memisa nous a permis d’avoir un capital pour un petit commerce de vente de tomates, arachides et autres légumes. Aujourd’hui, mon affaire marche bien. Je vis bien et je suis capable de me procurer ainsi qu’à mes enfants tout ce dont nous avons besoin. Je suis maintenant affiliée à une mutuelle pour avoir accès aux soins de santé » Clémence (nom d’emprunt)

Des bénéfices multiples, aussi sur la santé

Lorsque nous aidons les femmes à développer leur petit élevage de chèvres et à vendre le fumier dans le voisinage, le bénéfice est double. Tout d’abord, générer un revenu grâce à la vente du fumier et ensuite, améliorer le rendement de leurs cultures et celles de la communauté grâce à l’utilisation de cet engrais naturel.

Les femmes peuvent utiliser les fonds dégagés par leurs activités pour financer les soins de santé du foyer : elles achètent une carte d’assistance médicale ou paient directement les consultations et les médicaments. 25% d’entre elles se sont même affiliées à une mutuelle de santé. Depuis le début du projet en 2020, Memisa a ainsi aidé 263 femmes et leurs familles à sortir de la précarité !

Répartition des mécanismes d’accès aux soins de santé des femmes autonomes suite au projet :

Mutuelles communautaires : 21%

Carte d’assistance médicale : 48%

Paiements directs : 31%

« Nous avons reçu de la part de Memisa des fonds pour construire une citerne d’eau. Avec d’autres femmes, nous entretenons la citerne, nous récoltons l’eau de pluie et nous la vendons pour un petit montant. Ces revenus sont remis dans des épargnes locales et des microcrédits et nous aident à faire vivre convenablement nos familles » , explique Venancie.

Vente d'eau - IGR Burundi

Pour Edouard  NKURUNZIZA et Confiance KANEZA de Memisa au Burundi, la réinsertion socioéconomique des femmes les plus pauvres est une piste de réduction des inégalités d’accès aux soins de santé du Burundi. Elle permet  aux ménages un accès autonome et équitable aux soins de santé de base et de qualité. Un encadrement social et communautaire est un bon apprentissage dans la gestion des revenus dans des actions bénéfiques à cet accès. 

 

Nous avons dédié un Memisa Info entier à ce sujet. Intéressé.e ? Découvrez-en davantage sur les IGR !

 

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17 juillet 2023

Du personnel médical formé pour des soins de santé de qualité

Du matériel médical adapté, des médicaments, des centres de santé accueillants, de l’eau potable,… Tout ces éléments contribuent à l’amélioration de la qualité des soins mais ne sont pas suffisants.  Comment garantir que le matériel soit bien utilisé ? Que les médicaments soient correctement prescrits ? Que les diagnostics posés soient précis ? La présence de prestataires de santé qualifiés est ainsi essentielle pour améliorer la qualité des soins. C’est pourquoi Memisa appuie le renforcement de compétences du personnel médical à travers des formations, dans tous les pays dans lesquels nous sommes actifs.

Que fait Memisa pour la formation du personnel ?

En 2022, nous avons financé la formation du personnel de santé sur diverses thématiques. Par exemple :

  • En Mauritanie, 32 sages-femmes ont reçu une formation sur les soins obstétricaux et néonataux d’urgence.
  • Au Burundi, nous avons formé plus de 1.500 professionnel.le.s de la santé en prise en charge de la santé mentale.
  • En Inde, notre partenaire WBVHA a organisé des formations pour renforcer les compétences des organisations locales sur des thèmes divers : grossesse chez les adolescentes, santé de la reproduction, maladies non transmissibles,… Au total, 7.022 participants ont suivi une formation. 
  • En RD du Congo, des médecins et infirmiers de l’hôpital de Bunia (Province de l’Ituri) ont été formés à la prévention et au traitement médico-chirurgical des fistules.  

Retrouvez d’autres chiffres liés à nos réalisations de 2022 dans notre Memisa Info « 2022, en bref »

Des formateurs et formatrices motivés

En RD du Congo, les stages financés par Memisa se déroulent le plus souvent à Kisantu ou à Kinshasa. Nous y collaborons avec 2 hôpitaux reconnus pour la qualité de leurs formations : l’hôpital Saint-Joseph de Kinshasa et l’hôpital Saint-Luc de Kisantu. Les médecins et infirmiers des zones rurales où Memisa est active s’y rendent pour quelques mois. Ils y sont formés sur des thématiques diverses telles que l’échographie, l’ophtalmologie, la radiologie ou l’anesthésie.

Les formateurs et les formatrices apportent énormément à leurs stagiaires. Jacques Kutiwo est chef du service d’ophtalmologie à l’Hôpital Saint-Joseph (Kinshasa). Il a eu l’occasion de former des prestataires de zones de santé soutenues par Memisa et témoigne :

« Dans ma carrière, j’ai formé plus de 300 personnes en ophtalmologie ! Il y a 20 ans, comme il y avait peu de prestataires qualifiés en ophtalmologie, la population n’était pas traitée à temps. On recevait à l’hôpital des malades qui étaient déjà à des stades très avancés. Il était difficile de les soigner. Les formations que l’on organise à Kinshasa ont permis à plusieurs milliers de patients d’accéder beaucoup plus tôt à un personnel qualifié en ce qui concerne les soins oculaires. Et ça, c’est une grande fierté pour nous, les formateurs »

Un stage en échographie pour l’hôpital de Bokonzi

En 2023, Memisa a commandé un appareil d’échographie pour l’hôpital de Bokonzi (Nord-ouest de la RDC, dans la région de Gemena). Pour que cet appareil soit utilisé de façon optimale, il est primordial de former un membre du personnel de l’hôpital au maniement de l’appareil. L’accoucheuse Niclette se rendra cette année à Kisantu afin d’y suivre une formation de 3 mois en échographie. Grâce à cette formation, le suivi des grossesses sera de meilleure qualité. L’hôpital de Bokonzi attend au moins 10.000 femmes enceintes en consultation par année ainsi que 200 cas en urgences chirurgicales pour qui le recours à une échographie serait vitale. La formation d’une seule personne impacte ainsi positivement plusieurs centaines de patients !

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