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10 mars 2024

3 raisons de vous inscrire aux séances photo de Memisa

Les shootings photo de Memisa, c’est reparti ! Découvrez 3 raisons pour lesquelles vous devriez vous y inscrire de toute urgence. 

1. Vous êtes solidaire avec les mamans d’Afrique

Dans le monde, 800 femmes meurent chaque jour des conséquences de leur grossesse ou de leur accouchement (OMS, 2023). 95 % de ces femmes vivent dans des pays revenus faibles ou intermédiaires. Cependant, les complications peuvent souvent être évitées grâce à une assistance médicale professionnelle. Votre inscription à une séance photo Memisa, permettra de soutenir de nombreuses femmes dans plusieurs pays d’Afrique.

prenatale consultatie

2. Vous soutenez les projets de Memisa

 Les fonds récoltés via les séances photo solidaires permettent à Memisa et à ses partenaires de rendre les soins de santé accessibles aux futures mamans au Bénin, au Burundi, en Guinée, en Mauritanie et en RD du Congo.

Il s’agit concrètement de :

  • Fournir des médicaments
  • Equiper les centres de santé et les hôpitaux en matériel médical (table d’accouchement, échographe, etc
  • Soutenir la formation des infirmiers, infirmières et sages-femmes

3. Vous partagez un moment privilégié avec votre maman et/ou vos enfants

En plus de de soutenir de nombreuses femmes dans plusieurs pays d’Afrique, chaque séance photo  est synonyme d’émotions, de sourires et de complicité. Vous y passerez un moment inoubliable en famille et vous repartirez avec une photo professionnelle gratuite.

 

Pas encore convaincu ? Découvrez l’ambiance familiale des séances photo Memisa grâce à notre making of.

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8 mars 2024

Les fistules : une tragédie silencieuse pour des milliers de femmes

En RD du Congo, la fistule obstétricale toucherait près de 2 femmes sur 1000. Les femmes accouchent souvent à la maison et sans assistance médicale professionnelle. Les accouchements peuvent durer des heures, voire des jours. Plus l’accouchement est long, plus le risque de fistule est élevé. Les fistules sont dangereuses pour la naissance du bébé et pour la vie future de la patiente. 

Qu’est-ce que la fistule obstétricale ?

Une fistule se produit lorsque la tête du bébé exerce une pression de longue durée sur les parois du canal pelvi-génital. Les tissus sont alors privés de sang pendant un long moment et sont endommagés, ce qui crée une ouverture entre le vagin et la vessie ou entre le vagin et le rectum (ou les deux). Il en résulte une incontinence permanente (émission de selles ou d’urines).  90 % des grossesses impliquant une fistule se terminent par le décès du nouveau-né.

La fistule obstétricale, responsable de l’exclusion sociale des femmes

Plus de 2 millions de femmes et de filles en Asie et en Afrique subsaharienne vivent avec une fistule non traitée. Chaque année, environ 50 000 à 100 000 nouveaux cas s’ajoutent (OMS, 2018). Ces chiffres ne reflètent qu’une partie de la réalité. En effet, la plupart des femmes n’osent pas exprimer leurs symptômes. Beaucoup subissent une fuite urinaire constante, ce qui cause des odeurs désagréables. Le problème de la fistule dépasse le cadre médical. Les femmes qui souffrent de fistule sont souvent rejetées par leur époux, leur famille et leur communauté. Isolées et marginalisées, elles ont peu accès aux informations sur le traitement dont elles pourraient pourtant bénéficier.

Et puis, n’oublions pas que ce handicap s’ajoute au traumatisme intense que les femmes ont déjà vécu : la perte d’un bébé à la suite d’un accouchement difficile.

La pauvreté comme cause indirecte des fistules

En Belgique, les fistules obstétricales sont rares. « En trente ans de travail, je n’ai rencontré le problème que deux fois et il a été immédiatement traité chirurgicalement », explique Sabine Van de Vyver, sage-femme en chef à l’hôpital AZ Sint-Vincentius de Deinze et bénévole de l’initiative Hôpital pour Hôpital.

Les fistules sont un signe qu’un système de soins de santé ne fonctionne pas correctement. En effet, une femme qui est correctement suivie lors de son accouchement ne développera pas de fistule.

Souvent, la fistule touche les femmes les plus vulnérables de la société qui ne bénéficient pas d’un suivi correct de leur grossesse. Il s’agit de futures mères qui ne peuvent pas se rendre à l’hôpital ou au centre de santé (à temps), des femmes déjà affaiblies par la malnutrition, ou de jeunes filles dont le corps n’a pas encore atteint sa pleine maturité.

La prévention est la clé

Il est possible de prévenir et d’empêcher l’apparition d’une fistule, grâce :

  • Au suivi régulier de la patiente tout au long de sa grossesse, dans le cadre des consultations prénatales
  • À la détection de certains signes avant-coureurs durant l’accouchement et à la réalisation de certains gestes techniques
  • A la référence rapide des patientes vers l’hôpital, en cas de nécessitéµ

Former les sage-femmes pour prévenir les cas de fistule

Aussi, les sage-femmes qui accompagnent les femmes enceintes dans les zones rurales jouent un rôle déterminant dans la lutte contre les fistules. Ce sont elles qui peuvent déterminer si une femme est à risque. Elles prennent également la décision de référer la parturiente vers l’hôpital, dans le cas où une femme doit bénéficier d’une césarienne d’urgence. C’est pourquoi, Memisa organise la formation des sage-femmes à la prévention des fistules.

Dr Dolores Nembuzu est gynécologue et directrice de la « Clinique de la fistule », à l’hôpital Saint-Joseph de Kinshasa. Elle s’est rendue en Ituri pour assurer la formation des sage-femmes de Bunia. Elle insiste sur le suivi à long-terme des patientes et sur l’appui que les sage-femmes peuvent apporter. « Après la chirurgie, il est important de continuer d’assister ces femmes. Elles souffrent d’un traumatisme profond et méritent un appui psychologique et social pour permettre leur réinsertion sociale. »

Dr Dolores Nembuzu, gynécologue spécialiste de la fistule à Kinshasa

Le renforcement du système de santé pour lutter contre les fistules

Pour prévenir l’apparition de fistules, Memisa appuie le système de soins dans sa globalité. Nous réhabilitons des salles de maternité et construisons de nouveaux centres de santé pour permettre aux femmes d’accoucher avec l’assistance de professionnels de la santé.

Avec nos partenaires locaux, nous organisons également des campagnes de sensibilisation pour encourager les femmes enceintes à se rendre aux consultations prénatales.

Memisa appuie également les systèmes de moto-ambulances pour permettre aux femmes enceintes d’être envoyées à temps l’hôpital en cas d’urgence.

Ituri : « La violence sexuelle peut aussi conduire à des fistules »

« En Ituri, dans l’est du Congo, la fistule est un problème de santé majeur », déclare Sœur Jean Cécicle Nyamungu Atimnedi, médecin et coordinatrice médicale de notre partenaire le BDOM. « L’insécurité dans la région signifie que les femmes enceintes ne peuvent pas se rendre dans les centres de santé, elles accouchent à domicile sans assistance, ce qui augmente le risque d’une fistule grave. Les femmes qui sont violées pendant cette guerre peuvent aussi avoir une fistule par la suite et avoir des fuites urinaires constantes. En mars, mois consacré aux femmes, prenons un moment pour nous souvenir de toutes les femmes qui ont perdu leur dignité à cause d’une fistule, quelle qu’en soit l’origine. »

 

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29 février 2024

Accoucher en toute sécurité

Au quotidien, Memisa et ses partenaires s’engagent pour promouvoir des soins de santé de qualité pour les personnes les plus vulnérables. Une attention particulière est portée aux femmes enceintes afin qu’elles puissent accoucher en toute sécurité.

En RD du Congo, comme dans plusieurs pays où Memisa est active, le taux de mortalité maternelle reste très élevé avec 378 décès pour 100000 naissances (OMS, 2019). Ces décès sont la plupart du temps liés à des complications qu’il est possible d’éviter. Memisa lutte contre la mortalité maternelle et infantile, aux différents stades de la grossesse et après l’accouchement.

1. Pendant la grossesse

 

La prévention est primordiale

Il est important que les grossesses soient suivies par du personnel médical qualifié. Les futures mamans doivent être sensibilisées à l’existence et à l’importance des consultations prénatales. Elles y reçoivent un vaccin contre le tétanos, un traitement contre le paludisme et des médicaments pour prévenir l’anémie.

Il leur est conseillé de dormir sous une moustiquaire et elles reçoivent des conseils sur une alimentation saine. Diverses questions pratiques y sont abordées, telles que le centre de santé ou l’hôpital dans lequel l’accouchement aura lieu et sa distance par rapport au domicile, afin de prévoir les transports adaptés.

Les soins doivent être financièrement accessibles

De nombreuses familles vivent en situation de pauvreté et n’osent pas se rendre à l’hôpital par peur de ne pas pouvoir payer la facture. L’assurance maladie, sous toutes ses formes, offre une solution : mutuelles des césariennes, fonds de solidarité, paiements forfaitaires…

Consortium Memisa Burundi

À Katako Kombe (RD du Congo), par exemple, chaque femme enceinte verse une petite contribution au « fonds césariennes ». Si une femme enceinte présentant des complications doit subir une césarienne, l’opération est payée avec l’argent du fonds. Memisa soutient ces différentes initiatives.

Des transports d’urgence et des moyens de communication doivent être disponibles.

Dans les zones rurales en RD du Congo, les routes sont souvent impraticables et les centres de santé peuvent être très éloignés des hôpitaux. Il faut des transports d’urgence adaptés au contexte: moto-ambulance, bateau, ambulance, etc. pour transporter les patientes à destination. Pour que les centres de santé puissent prévenir les hôpitaux des arrivées, des radios et autres moyens de communication sont nécessaires. Dans les zones où le réseau le permet, les smartphones peuvent être utilisés.

2. Pour assurer le bon déroulement de l’accouchement

 

Les infrastructures de santé doivent être en bon état, propres et accueillantes

Dans le cas contraire, de nombreuses femmes préfèrent accoucher chez elles, sans assistance médicale. En cas de complications : l’issue peut être fatale. C’est pourquoi Memisa soutient la construction et la rénovation de centres de santé et de maternités.

Il est également important d’avoir du matériel adéquat à disposition, tels que des matelas, lits, thermomètres, glucomètres, tensiomètres, tables d’accouchement, autoclaves ainsi que des échographes. Sans ce matériel, les femmes enceintes ne peuvent pas recevoir des soins optimaux.

Memisa essaie d’acheter le matériel localement, sur base des demandes du personnel médical, afin qu’il soit adapté au contexte local. En ce qui concerne le matériel biomédical plus sophistiqué, il peut être acheté en Belgique pour garantir sa qualité et sa durabilité.

Le personnel médical doit être qualifié.

Les professionnels qui sont présents dans les centres de santé doivent pouvoir effectuer les bons diagnostics et détecter les complications suffisamment tôt pour référer les patient.e.s à l’hôpital le plus proche. Memisa soutient, de manière permanente, la formation des infirmiers/infirmières et des sages-femmes.

3. Après l’accouchement

 

Dans les semaines qui suivent l’accouchement, il est important que les mamans et les nouveau-nés soient accompagnés de manière adéquate.
Des conseils concernant les soins à prodiguer aux nouveau-nés, l’allaitement, les soins de plaies éventuelles… Autant de sujets dont il est important de discuter dans les jours et semaines qui suivent la naissance pour assurer une bonne santé des mamans et des enfants.

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21 novembre 2023

Memisa organise sa première exposition solidaire

Rejoignez-nous les 24-25 et 26 novembre 2023 pour une soirée placée sous le signe de l’art et de la solidarité !

 

Pour la première exposition de solidaire de Memisa, une trentaine d’artistes se sont prêtés au jeu et ont créé des œuvres originales sur le thème de la brique.

La brique, comme symbole de la solidarité

Brique après brique, un mur, une protection, un abri est construit. Brique après brique, des femmes, des hommes et des enfants trouvent un lieu où recevoir des soins de santé. Grâce au projet Brique par Brique, vous pouvez agir pour un meilleur accès aux soins de santé !

La brique, comme clin d’œil à la construction

Memisa soutient la construction de centres médicaux et d’hôpitaux dans plusieurs pays d’Afrique.

Nous sommes ainsi actifs dans la zone de Pay Kongila. Pay, en RD du Congo, compte 17.000 personnes habitant.e.s, soit le même nombre d’habitants qu’à Ciney ou Diksmuide.

Les routes entre les villages et les centres médicaux sont inexistantes ou impraticables. Les centres médicaux sont très difficilement accessibles et les malades doivent s’y rendre à pied. Parfois, ils sont contraints de rester chez eux et ne se font pas soigner. Beaucoup de femmes enceintes accouchent chez elles, sans accompagnement médical. Parfois, elles prennent le chemin vers le centre de santé mais la route est tellement longue qu’elles prennent le risque d’accoucher au bord de la route.

Pour rendre les soins de santé plus accessibles, il est indispensable que les centres médicaux soient situés à distance raisonnable de tous les villages de la zone de santé. C’est pourquoi Memisa et ses partenaires souhaitent construire un nouveau centre médical.

De plus, le centre de santé actuel est beaucoup trop petit pour accueillir tous les patients et les femmes enceintes sur le point d’accoucher.

Memisa travaille actuellement, avec la population locale, à la construction d’un nouveau centre de santé plus spacieux et en meilleur état. Les populations locales contribuent au projet en fabriquant elles-mêmes les briques qui serviront à construire leur centre de santé. Cet engagement des populations est essentiel pour assurer la longévité du centre de santé.

Photo d’illustration

 

Achetez une oeuvre et participez à la construction du centre de santé

Les oeuvres exposées durant notre exposition solidaire « Brique par Brique » seront vendues au profit de ce beau projet. Que vous ayez un petit budget ou la folie des grandeurs, vous trouverez certainement une œuvre qui fera votre bonheur. Vous pouvez ainsi contribuer à la construction d’un centre médical, à la hauteur de vos moyens financiers.

 

Où ?

SOMA, Chaussée de Boondael 202 à Ixelles

Quand ?

Les 24, 25 et 26 novembre.

  • Vendredi 24/11 : vernissage de 18h à 21h
  • Samedi 25/11 : exposition de 11h à 17h
  • Dimanche 26/11 : exposition de 11h à 17h et récupération des œuvres de 16h à 17h.

ŒUVRES ORIGINALES DE :

Philippe Geluck Luc Schuiten La Cambre Graphic Clara Delacera
Lydia Nesvadba Daphné Keraudren Pascaline Blaton Angelo Vullo
Denis Meyers Degand Arnaud Kool Charles Kalsin
Laetitia Bica
Yanick Folly Emilie Duchêne Hell’O Collective
Tommy Lhomme Line Paroklem Florence Akyams Natan
Valentine Witmeur Olivia Hainaut Florence Detienne Atelier Kamiano
Jean-manuel Duvivier Julie Desmedt Bonjour Justine
Eden Krsmanovic Ania de Laminne  Et bien d’autres…
 

 

 

 

 

 

 

 

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12 septembre 2023

 « Ce que j’admire, c’est l’approche humaine de Memisa »

De plus en plus de belges sont conscients que leurs ressources financières peuvent avoir un impact durable et choisissent de faire un legs à une association. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. L’année dernière, en Flandre 305 millions d’euros ont été versés à des associations par le biais des testaments. De l’autre côté de la frontière linguistique, les chiffres ne sont pas disponibles, mais le constat est clair : les dons aux associations sont de nouveau en hausse.

sages femmes

Pour faire perdurer sa solidarité, Annie (80 ans) a inclus Memisa dans son testament. En tant qu’ONG belge, Memisa s’engage à améliorer la qualité et l’accès aux soins de santé dans 5 pays d’Afrique et Inde, en mettant la priorité sur les femmes (enceintes) et les jeunes enfants.

Mais pourquoi le choix de Memisa ?

Pour Annie, tout a commencé il y a quelques années à la bibliothèque municipale de Bruges, lors d’une conférence sur la zone de santé de Popokabaka (RD du Congo), où Memisa est active. « J’ai trouvé les conditions alarmantes et cette conférence, ainsi que les images qui y étaient présentées, sont encore dans ma mémoire.»

Annie souligne que même si elle n’est pas très fortunée, il est important pour elle de soutenir les personnes en situation de vulnérabilité. « Memisa m’a informée d’un projet qui était mis en place à Popokabaka, en collaboration avec l’hôpital AZ Sint-Lucas à Bruges ». De nombreuses contraintes entravent l’accès aux soins de santé dans la région. C’est pourquoi Memisa met tout en œuvre pour améliorer la qualité et la disponibilité des soins à l’hôpital de Popokabaka et dans les centres de santé environnants.

« L’histoire de Popokabaka et le travail de Memisa m’ont convaincu de soutenir le projet par le biais de mon testament », a-t-elle déclaré. Ce qu’Annie admire, c’est « l’approche humaine » de Memisa et elle souhaitait y contribuer de manière très concrète. Les legs, comme celui d’Annie, font la différence : l’argent donné par les donateurs et via des testaments sont nécessaires pour accroître la résilience des communautés vulnérables en Afrique.

Pour Annie, après ce qui s’est passé pendant la période coloniale, il est également important de soutenir les pays africains. « Ici, en Belgique, nous devons la plupart de nos richesses et de notre prospérité aux pays d’Afrique, en particulier en ce qui concerne la République démocratique du Congo. En fait, nous leur avons volé ce que nous avons aujourd’hui », affirme Annie avec conviction.

« Je veux donner quelque chose en retour aux personnes vulnérables, plus particulièrement au Congo. » Pour elle, il s’agit d’une responsabilité collective qui nous incombe à tous. Pour contrer la polarisation croissante de la société, Annie essaie de vivre en connexion autant que possible. « J’essaie toujours de créer des liens avec les autres et je pense qu’il est de notre devoir de faire ce que nous pouvons pour les autres. » Annie aime inspirer ceux qui l’entourent, mais conclut qu’en fin de compte, chacun devrait pouvoir décider pour lui-même de ce qu’il veut et peut faire pour une autre personne.

Avez-vous déjà décidé de la manière dont vous souhaitez que vos idéaux perdurent, même si vous n’êtes plus là ? Demandez la brochure gratuite sur le legs à Memisa ici.

Pour toute question, vous pouvez toujours contacter Aïsha par e-mail [email protected] ou par téléphone +32 2 454 15 49. Nous pouvons vous mettre en contact avec un conseiller juridique indépendant pour toutes vos questions, gratuitement et sans engagement.

*Pour cet article, la rédaction a choisi d’utiliser le pseudonyme Annie en concertation avec la personne interviewée. Le vrai nom de la personne est connu de la rédaction.

 

 

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22 août 2022

Memisa, FMG et l’UE améliorent l’accès aux soins de santé de qualité

En Guinée, pour renforcer le système de santé et améliorer l’accès aux soins de santé de qualité, surtout pour les plus vulnérables, Memisa et son partenaire local Fraternité Médicale Guinée (FMG) mettent en œuvre un programme financé par l’Union Européenne. Ce projet intervient dans 4 régions : Conakry, Kindia, Mamou et Labé. Les principaux bénéficiaires sont les 38 centres de santé et 3 hôpitaux de ces régions.

200 prestataires de santé ont été formés en prévention et contrôle des infections

« Je suis l’une des personnes bénéficiaires de la formation offerte par FMG et Memisa et financée par l’Union européenne. Cette formation touche plusieurs points, dont entre autres : le lavage des mains, le port des équipements de protection individuelle et le tri des déchets. » Mr Diallo Mamadou, laborantin.

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25 juillet 2022

Ensemble, nous soutenons les mamans en Afrique : rencontre avec 3 ambassadrices de Memisa

Dans sa lutte contre la mortalité maternelle, Memisa n’est pas seule. En plus de la générosité de nos donateurs et donatrices, nous pouvons compter sur le soutien de partenaires et ambassadrices fidèles. En voici 3 qui ont décidé de soutenir les projets de Memisa.

Saar Vangeel & GreenKit

Saar est la créatrice de Greenkit, un coffret découverte qui contient des échantillons écologiques pour les bébé et les mamans. « Avant de devenir maman, je trouvais déjà important de vivre de façon écoresponsable. Je voulais continuer une fois que j’aurais des enfants. Mais pendant ma grossesse, il m’a fallu beaucoup de temps et d’efforts pour trouver des produits (et des services) qui soient sûrs et agréables pour mon bébé, tout en étant écologiques. C’est pourquoi j’ai lancé GreenKit. Je veux épargner aux futurs parents cette recherche longue et difficile. »

Mais Saar veut aller encore plus loin que la simple mise en avant des valeurs écologiques. « Lorsque j’ai pris connaissance du travail de Memisa et des circonstances dans lesquelles les femmes des pays africains doivent accoucher, j’ai été choquée. Cela m’a motivé à faire connaître plus largement le travail de Memisa ». C’est pourquoi, elle distribue des informations sur Memisa par le biais de Greenkit. Dans l’espoir de convaincre les futures mamans de partager leur bonheur et de soutenir Memisa, en créant par exemple une liste de naissance solidaire. Pour en savoir plus, rendez-vous sur https://together.memisa.be

greenkit

Annelies & Mic Mac Minuscule

Mic Mac Minuscule offre aux futurs parents une alternative durable à la liste de naissance traditionnelle. Cela les aide à dresser une liste de naissance avec des objets d’occasion. De plus, 10 % de la liste sont reversés à une association de leur choix, Memisa fait partie des associations qui peuvent être choisies.

« Lorsque j’ai lu pour la première fois un article sur Memisa et que j’ai entendu les histoires de femmes en RD du Congo qui souvent n’arrivent pas à l’hôpital pour accoucher, cela m’a paru très injuste. Memisa travaille pour éliminer cette injustice », déclare Annelies qui a fait don d’une partie de sa liste de naissance à Memisa.

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Emilie Duchêne & Thea Jewelry

Émilie Duchêne – entrepreneuse, influenceuse et maman de 3 enfants – s’est rendue bénévolement au Bénin en 2020 pour découvrir le travail de Memisa. Elle a visité différents centres de santé et hôpitaux et a pris le temps de discuter avec le personnel de santé et de rencontrer des mères béninoises. Elle a partagé son expérience sur ses réseaux sociaux afin de faire connaître Memisa et ses activités à un plus large public. Lors des shootings Mamans pour la vie, elle a également animé notre compte Instagram pendant tout un weekend. Aux côtés de Memisa, Emilie est très engagée dans la lutte contre la mortalité maternelle.

Par le biais de sa marque de bijoux Thea Jewelry, Emilie a soutenu Memisa à plusieurs reprises en organisant plusieurs ventes dont une partie des bénéfices ont été reversés à Memisa.

 

 

Vous souhaitez soutenir Memisa à votre façon ? Vous avez des questions ? Contactez Sander Vandendriessche – 02 454 15 49 – [email protected]

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12 juillet 2022

Fraternité Médicale Guinée : « Nous sommes fiers de pouvoir guider autant de stagiaires ».

« Je pense que cette femme souffre de dépression postnatale », explique Mamadou Abdoulaye Diallo, stagiaire au centre de santé de Labé, en Guinée. Le docteur Sangara acquiesce lorsque Mamadou lui explique sur quoi il fonde ce diagnostic. Il traite le patient avec patience et respect, tout en écoutant attentivement les médecins qui le corrigent de temps en temps.

« Pourquoi ai-je choisi d’étudier les soins infirmiers ? Mamadou n’a pas besoin de réfléchir longtemps pour répondre à cette question. “L’amour de la profession, je ne peux pas l’expliquer autrement. Je veux aider les autres”, dit-il.

Il effectue un stage de trois mois sous la direction de Fraternité Médicale Guinée (FMG), partenaire de Memisa en Guinée. Cette organisation défend les droits des personnes les plus vulnérables de la société et favorise leur accès aux soins de santé. Elle est unique dans son approche, car elle se concentre sur les soins de santé mentale. Pour FMG il est tout aussi important de guider et de former le futur personnel de santé à ces thématiques grâce à des stages.

salle attente Guinée

Des patients non contagieux

Docteur sow Le docteur Abdoulaye Sow a fondé FMG en 1994 avec quelques médecins nouvellement diplômés et il en est toujours le directeur aujourd’hui. Leur mission est restée inchangée depuis lors.  “Pendant l’épidémie de choléra, nous avons remarqué que de nombreuses personnes n’avaient pas accès aux soins de santé”, explique-t-il.

« Nous ne pouvions pas fermer les yeux sur cette injustice et avons décidé de travailler dans les quartiers les plus touchés. Très vite, nous avons traité toutes sortes de patients, en particulier des malades qui ne pouvaient être soignés nulle part ailleurs, comme les personnes homosexuelles ou les personnes atteintes de maladies mentales. Ce n’était pas facile. Au cours des premières années, nous avons également dû convaincre notre propre personnel qu’il était possible de traiter les personnes atteintes de maladies mentales. Que ce n’est pas contagieux.”

“J’ai vu des patients malades qui hésitaient à entrer dans un centre de santé simplement parce qu’ils ne voulaient pas partager la salle d’attente avec une personne homosexuelle ou une personne ayant une maladie mentale. C’est heureusement différent aujourd’hui dans nos centres de santé. Nous ne voulons tout simplement pas faire de distinction entre les différentes salles d’attente et de traitement, afin de ne pas encourager la stigmatisation.”

De la théorie à la pratique

Lorsque le Dr Sow évalue ces 20 dernières années, il est fier d’employer aujourd’hui plus de 60 personnes, assurant ainsi un revenu à 60 familles. “Ces 60 familles contribuent directement ou indirectement à briser le tabou autour de la santé mentale. Je suis également heureux que nous puissions offrir aux jeunes infirmiers, infirmières et médecins motivé.e.s un stage dans un centre de santé. Les connaissances théoriques, c’est bien, mais l’expérience pratique, c’est tellement mieux.”

Mamadou, stagiaire, le confirme. “J’apprends tellement de choses en travaillant dans ce centre de santé. On n’apprend pas le contact humain avec les patients à l’école.”

En Guinée, Memisa travaille avec son partenaire FMG, d’une part dans le cadre du programme cofinancé par la Belgique, et d’autre part depuis septembre 2020 dans le cadre d’un programme financé par l’Union européenne. Ce dernier projet vise à renforcer les structures de santé pour assurer la continuité des soins pendant l’épidémie de COVID-19 et au-delà. Un deuxième volet du projet comprend des actions qui protègent spécifiquement les groupes de population vulnérables tels que les patients atteints de tuberculose, les filles et les jeunes femmes et les patients souffrant de problèmes de santé mentale.

 

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5 juillet 2022

Vidéo : Comment le consortium Memisa s’attaque-t-il aux défis de la santé sexuelle et reproductive au Burundi ?

Grâce au soutien financier de l’Union européenne, Memisa forme un consortium avec Enabel, Louvain Coopération et Médecins Sans Vacances. Ensemble, nous mettons en œuvre le programme « Twiteho Amagara ». Un volet sanitaire du programme de l’UE visant à soutenir la résilience de la population au Burundi. En plus de rendre les soins de santé plus accessibles aux plus vulnérables, Memisa se concentre sur les soins de santé sexuelle et reproductive ainsi que sur l’intégration des soins de santé mentale dans les centres de santé et les hôpitaux de district. Toutes ces actions s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale de santé.

 

Pourquoi investir dans les droits sexuels et reproductifs pour les jeunes ?

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : les complications liées à la grossesse et à l’accouchement sont la deuxième cause de décès chez les filles âgées de 15 à 19 ans dans le monde (chiffres 2019 de l’UNFPA). Au Burundi, environ 1 700 filles doivent interrompre leur scolarité chaque année parce qu’elles sont enceintes. La plupart des problèmes de santé sexuelle et reproductive chez les jeunes peuvent être évités ou traités. Lorsque les besoins et les droits des jeunes en matière de santé sexuelle et reproductive sont satisfaits, leur santé s’en trouve améliorée et ils seront mieux à même de profiter des possibilités d’éducation et d’emploi. Cela a un impact positif sur leur bien-être, au bénéfice de toute la communauté. Enfin, il est important que les jeunes comprennent et remettent en question certaines normes et valeurs relatives au genre, à la sexualité et à la reproduction. De cette façon, ils pourront s’intégrer dans la société et avoir la possibilité de devenir des adultes critiques et sûrs d’eux.

 

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