Ebola en RD du Congo
Update 05/12/2018
De nouveaux cas d’Ebola ont été signalés dans l’une des zones de santé où Memisa est active. Dans la zone de Komanda (province de l’Ituri), au moins 6 cas ont été confirmés et 4 personnes sont décédées. Le risque de propagation du virus à Bunia, Kisangani et Tchomia (où Memisa est également active) est élevé. En collaboration avec nos partenaires locaux, nous continuons à sensibiliser le personnel de santé afin de lutter contre la propagation.
Update 18/11/2018
Depuis la réapparition d’Ebola en RD du Congo cette année, le virus sévit dans le pays. Grâce aux importants efforts de vaccination, dans les zones où Memisa est active, aucun cas supplémentaire n’a été enregistré pour le moment. En revanche, à Beni (Nord-Kivu), à 50 kilomètres de l’Ituri, où Memisa est active, 3 nouveaux cas ont été identifiés. 326 cas ont été confirmés dans tout le pays et 216 décès ont été enregistrés (dont 167 confirmés).
Du côté des bonnes nouvelles : 108 personnes ont déjà été guéries et 32.108 personnes ont été vaccinées, dont 434 à Bunia et 355 à Tchomia (zones où Memisa est active). Notre partenaire local, le BDOM (Bureau Diocésain des Œuvres Médicales) à Bunia, suit la situation de près. Les nouvelles informations seront ajoutées à la suite de cet article.
24/05/2018
Les nouvelles de la récente éclosion d’Ebola dans le nord-ouest du Congo sont inquiétantes. En effet, nous apprenons qu’un cas confirmé d’Ebola en zone urbaine a été enregistré à Mbandaka. Mbandaka est une ville d’environ 1,5 millions d’habitants et se trouve sur le fleuve Congo, en amont de Kinshasa. Le risque de propagation en RD du Congo et dans les pays voisins n’est donc pas à négliger.
A l’heure actuelle, les zones de santé où nous réalisons nos activités ne sont pas touchées. Nous réalisons cependant un suivi constant de la situation afin de nous préparer à toute éventualité. Nous avons travaillé avec plusieurs acteurs nationaux et internationaux pour renforcer la résilience du système de santé national et la communauté internationale est aussi mieux armée qu’auparavant contre une éventuelle nouvelle épidémie d’Ebola.