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20 mars 2024

3 actions de Memisa pour favoriser l’accès à l’eau en RD Congo

L’eau potable est indispensable pour préserver la santé de tous, surtout celle des enfants. Pourtant, dans la plupart des établissements de santé en RD du Congo, l’accès à l’eau n’est pas facile, ni pour les patients, ni pour le personnel médical. Memisa met en œuvre 3 types de projets pour améliorer la disponibilité en eau dans les centres de santé.

Au Sud-Kivu, une femme remplit son bidon d'eau à une source

L’eau potable n’est pas toujours disponible au centre de santé

 

L’eau est essentielle lorsque l’on parle de santé : pour permettre aux malades de s’hydrater et de se rétablir, pour laver les pansements, les draps, pour nettoyer le sol de la maternité ou de la salle d’opération.

Pourtant, au niveau mondial, plus d’1 établissement de santé sur 10 en milieu rural ne dispose pas de service d’eau. C’est notamment le cas en RD du Congo, où la plupart des centres de santé ne sont pas reliés à un réseau d’eau potable.

C’est un réel danger pour les malades. Comment peuvent-ils récupérer et combattre la maladie sans pouvoir s’hydrater correctement ? Pour les enfants, le risque est encore plus grand : en buvant de l’eau de mauvaise qualité, ils risquent de contracter des maladies diarrhéiques et de souffrir de malnutrition.

Memisa a toujours eu à cœur d’améliorer l’accès à l’eau dans les structures de santé où nous intervenons. Car accéder à l’eau potable est vital, encore plus quand on est souffrant. Découvrez les 3 manières dont Memisa contribue à cet objectif.

1. Réalisation de forages de puits d’eau

 

Dans les hôpitaux, le besoin en eau est très important tout au long de l’année. Pour garantir un accès à une eau de qualité 365 jours par an, Memisa réalise des forages sur les parcelles des hôpitaux. Mais creuser n’est pas suffisant ! Il faut également :

  • construire ou rénover un château d’eau
  • prévoir une pompe électrique (solaire) et installer des panneaux solaires
  • installer le réseau d’adduction
  • prévoir des robinets, des bornes-fontaines, etc.
  • réaliser une étude de potabilité de l’eau
  • constituer une équipe au sein de l’hôpital pour la maintenance des installations

Château d'eau à l'hôpital de Pawa (Haut-Uele, RDC) Panneaux solaires pour faire fonctionner la pompe, hôpital de Pawa

Château d’eau et panneaux solaires à l’hôpital de Pawa

A Pawa par exemple, dans la province du Haut-Uele, il a fallu creuser très profondément pour trouver de l’eau. Un château d’eau a été construit ainsi qu’un système d’adduction complet. Désormais, les chirurgiens peuvent se laver les mains et nettoyer la salle d’opération en ouvrant simplement un robinet.

2. Réhabilitation de sources d’eau aux abords des centres médicaux 

 

Memisa travaille avec ses partenaires locaux pour réhabiliter les sources d’eau potable à proximité des lieux de soin. Dans la zone de Miti Murhesa, dans le Sud-Kivu, Memisa et son partenaire Action d’Espoir ont réaménagé 4 sources d’eau en 2023, dans les villages de Mashengo, Karhandiko, Bidorho et Kabirehmbo. Avant l’intervention de Memisa, il y avait déjà de l’eau dans ces communautés. Mais une eau sale et non potable. Le bétail s’abreuvait directement à la source et les enfants venaient y jouer.

En modernisant les sources d’eau, Memisa et Action d’Espoir permettent aux malades, au personnel de santé mais également à la population vivant aux alentours de s’approvisionner en eau salubre toute l’année. 1 000 familles peuvent désormais consommer de l’eau en toute sécurité, ce qui constitue une avancée majeure pour la santé de ces populations.

3. La récupération de l’eau de pluie

 

Même si elle n’est pas immédiatement potable, l’eau de pluie reste tout de même appréciée au centre de santé. Elle permet de laver le sol, les draps, les vêtements. Bouillie et filtrée, elle peut également être utilisée pour cuisiner des aliments. Memisa équipe des centres de santé en gouttières et citernes pour récolter l’eau tombée du ciel pendant la saison des pluies.

 

Récupération de l'eau de pluie au Centre de santé d'Ibambi

Centre de santé d’Ibambi, Province du Haut-Uele

A défaut d’eau consommable, les citernes permettent de disposer sur place de certaines quantités d’eau, sans devoir parcourir plusieurs kilomètres jusqu’à la source la plus proche.

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11 mars 2024

Au Bénin, quand soins de qualité riment avec patients satisfaits

Le niveau de satisfaction des patient.e.s est un indicateur important pour évaluer la qualité des soins dans les structures de santé. Au Bénin, la Plateforme Nationale des Utilisateurs des Services de Santé (PNUSS) réalise des enquêtes de satisfaction auprès des usagers et facilite le dépôt de plaintes par les patients.

Avoir des patients satisfaits, c’est une manière de s’assurer que les soins apportés dans l’établissement sont de qualité. La satisfaction du patient est ainsi indissociable de la qualité des soins.

Une patiente assise est assistée par une prestataire de soins

Un impact sur le comportement du futur patient

L’expérience positive ou négative vécue par un usager influence son comportement en tant que patient. Un patient satisfait à la suite de sa prise en charge serait ainsi plus enclin à suivre son traitement à la lettre. Il serait également plus susceptible de se présenter à ses visites de contrôle, par exemple (1).

La renommée d’un établissement de santé dépend aussi des patients satisfaits

Les patients contribuent également à la réputation de l’hôpital ou du centre de santé. Des patients heureux, c’est la garantie d’une image positive pour l’établissement. Et donc, d’un meilleur taux de fréquentation !

Des enquêtes de satisfaction réalisées auprès de 1500 patients au Bénin

Au Bénin, Memisa soutient l’action de la Plateforme Nationale des Utilisateurs des Services de Santé (PNUSS). La PNUSS réalise des enquêtes de satisfaction auprès des usagers des services de santé.

Un main tenant un bic. Le prestataire de soins prend note dans un carnet.

Une enquête a ainsi été réalisée dans 14 hôpitaux de zone et 62 centres de santé. Au total, 1562 patient.e.s ont été interrogé.e.s. Les enquêteurs ont recueilli leurs avis sur les services et les soins dont ils ont bénéficié. Ils ont également pris note de leurs propositions d’amélioration. Une mine d’informations inestimables pour améliorer de la qualité de soins !

Les résultats de l’enquête ont été partagés avec les équipes médicales concernées. La PNUSS a également partagé des recommandations à l’encontre de chaque infrastructure sanitaire.

L’accueil, le temps d’attente et l’hygiène comme motifs d’insatisfaction

A la suite de cette enquête, plusieurs thèmes d’insatisfaction ont été relevés. De manière générale, le mauvais accueil réservé au patient est la première source de mécontentement. Les paroles déplacées et les gestes brusques sont encore trop souvent communs, surtout dans les services de maternité.

« Lors de l’accouchement, certaines sage-femmes giflent les patientes, quand elles ont du mal à écarter les jambes ».  Anonyme

Une femme ayant fréquenté un centre de santé déclare :

« Après l’accouchement, c’est nous les patientes qui prenons le balai pour nettoyer les lieux. Si on refuse de le faire, on doit payer plus cher notre séjour. » Anonyme

La lenteur de la prise en charge est également pointée du doigt par plusieurs d’usagers.

Mais les patients partagent aussi leur satisfaction vis-à-vis de la prise en charge reçue !

« Pour mon accouchement, la sage-femme a été très correcte et gentille avec moi. On échangeait comme des sœurs. » Anonyme

La possibilité de déposer plainte à l’hôpital

A l'hôpital de Boko (Bénin), les patients peuvent se rendre à la cabine de la PNUSS pour faire part de leur plainte

Cabine d’écoute de la PNUSS à l’hôpital de Boko

La PNUSS souhaite également faciliter les démarches des patients qui souhaitent faire part de leur mécontentement. Elle a ainsi permis la création de cabines d’écoute dans 4 hôpitaux béninois. Ces cabines se trouvent dans la cour des hôpitaux. Leurs portes sont ouvertes à tous les patients. Des membres de la PNUSS y sont disponibles pour enregistrer votre plainte.

*

De plus en plus, les établissements de soins prêtent attention à la satisfaction de leurs patient.e.s. Au Bénin, la PNUSS mène divers projets pour que le ressenti des patients soit davantage pris en compte par les professionnels de la santé et les équipes administratives.

 


(1)  https://www.cairn.info/revue-l-expansion-management-review-2014-3-page-51.htm#:~:text=Les%20points%20forts,et%20influe%20sur%20la%20fid%C3%A9lisation.

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10 mars 2024

3 raisons de vous inscrire aux séances photo de Memisa

Les shootings photo de Memisa, c’est reparti ! Découvrez 3 raisons pour lesquelles vous devriez vous y inscrire de toute urgence. 

1. Vous êtes solidaire avec les mamans d’Afrique

Dans le monde, 800 femmes meurent chaque jour des conséquences de leur grossesse ou de leur accouchement (OMS, 2023). 95 % de ces femmes vivent dans des pays revenus faibles ou intermédiaires. Cependant, les complications peuvent souvent être évitées grâce à une assistance médicale professionnelle. Votre inscription à une séance photo Memisa, permettra de soutenir de nombreuses femmes dans plusieurs pays d’Afrique.

prenatale consultatie

2. Vous soutenez les projets de Memisa

 Les fonds récoltés via les séances photo solidaires permettent à Memisa et à ses partenaires de rendre les soins de santé accessibles aux futures mamans au Bénin, au Burundi, en Guinée, en Mauritanie et en RD du Congo.

Il s’agit concrètement de :

  • Fournir des médicaments
  • Equiper les centres de santé et les hôpitaux en matériel médical (table d’accouchement, échographe, etc
  • Soutenir la formation des infirmiers, infirmières et sages-femmes

3. Vous partagez un moment privilégié avec votre maman et/ou vos enfants

En plus de de soutenir de nombreuses femmes dans plusieurs pays d’Afrique, chaque séance photo  est synonyme d’émotions, de sourires et de complicité. Vous y passerez un moment inoubliable en famille et vous repartirez avec une photo professionnelle gratuite.

 

Pas encore convaincu ? Découvrez l’ambiance familiale des séances photo Memisa grâce à notre making of.

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8 mars 2024

Les fistules : une tragédie silencieuse pour des milliers de femmes

En RD du Congo, la fistule obstétricale toucherait près de 2 femmes sur 1000. Les femmes accouchent souvent à la maison et sans assistance médicale professionnelle. Les accouchements peuvent durer des heures, voire des jours. Plus l’accouchement est long, plus le risque de fistule est élevé. Les fistules sont dangereuses pour la naissance du bébé et pour la vie future de la patiente. 

Qu’est-ce que la fistule obstétricale ?

Une fistule se produit lorsque la tête du bébé exerce une pression de longue durée sur les parois du canal pelvi-génital. Les tissus sont alors privés de sang pendant un long moment et sont endommagés, ce qui crée une ouverture entre le vagin et la vessie ou entre le vagin et le rectum (ou les deux). Il en résulte une incontinence permanente (émission de selles ou d’urines).  90 % des grossesses impliquant une fistule se terminent par le décès du nouveau-né.

La fistule obstétricale, responsable de l’exclusion sociale des femmes

Plus de 2 millions de femmes et de filles en Asie et en Afrique subsaharienne vivent avec une fistule non traitée. Chaque année, environ 50 000 à 100 000 nouveaux cas s’ajoutent (OMS, 2018). Ces chiffres ne reflètent qu’une partie de la réalité. En effet, la plupart des femmes n’osent pas exprimer leurs symptômes. Beaucoup subissent une fuite urinaire constante, ce qui cause des odeurs désagréables. Le problème de la fistule dépasse le cadre médical. Les femmes qui souffrent de fistule sont souvent rejetées par leur époux, leur famille et leur communauté. Isolées et marginalisées, elles ont peu accès aux informations sur le traitement dont elles pourraient pourtant bénéficier.

Et puis, n’oublions pas que ce handicap s’ajoute au traumatisme intense que les femmes ont déjà vécu : la perte d’un bébé à la suite d’un accouchement difficile.

La pauvreté comme cause indirecte des fistules

En Belgique, les fistules obstétricales sont rares. « En trente ans de travail, je n’ai rencontré le problème que deux fois et il a été immédiatement traité chirurgicalement », explique Sabine Van de Vyver, sage-femme en chef à l’hôpital AZ Sint-Vincentius de Deinze et bénévole de l’initiative Hôpital pour Hôpital.

Les fistules sont un signe qu’un système de soins de santé ne fonctionne pas correctement. En effet, une femme qui est correctement suivie lors de son accouchement ne développera pas de fistule.

Souvent, la fistule touche les femmes les plus vulnérables de la société qui ne bénéficient pas d’un suivi correct de leur grossesse. Il s’agit de futures mères qui ne peuvent pas se rendre à l’hôpital ou au centre de santé (à temps), des femmes déjà affaiblies par la malnutrition, ou de jeunes filles dont le corps n’a pas encore atteint sa pleine maturité.

La prévention est la clé

Il est possible de prévenir et d’empêcher l’apparition d’une fistule, grâce :

  • Au suivi régulier de la patiente tout au long de sa grossesse, dans le cadre des consultations prénatales
  • À la détection de certains signes avant-coureurs durant l’accouchement et à la réalisation de certains gestes techniques
  • A la référence rapide des patientes vers l’hôpital, en cas de nécessitéµ

Former les sage-femmes pour prévenir les cas de fistule

Aussi, les sage-femmes qui accompagnent les femmes enceintes dans les zones rurales jouent un rôle déterminant dans la lutte contre les fistules. Ce sont elles qui peuvent déterminer si une femme est à risque. Elles prennent également la décision de référer la parturiente vers l’hôpital, dans le cas où une femme doit bénéficier d’une césarienne d’urgence. C’est pourquoi, Memisa organise la formation des sage-femmes à la prévention des fistules.

Dr Dolores Nembuzu est gynécologue et directrice de la « Clinique de la fistule », à l’hôpital Saint-Joseph de Kinshasa. Elle s’est rendue en Ituri pour assurer la formation des sage-femmes de Bunia. Elle insiste sur le suivi à long-terme des patientes et sur l’appui que les sage-femmes peuvent apporter. « Après la chirurgie, il est important de continuer d’assister ces femmes. Elles souffrent d’un traumatisme profond et méritent un appui psychologique et social pour permettre leur réinsertion sociale. »

Dr Dolores Nembuzu, gynécologue spécialiste de la fistule à Kinshasa

Le renforcement du système de santé pour lutter contre les fistules

Pour prévenir l’apparition de fistules, Memisa appuie le système de soins dans sa globalité. Nous réhabilitons des salles de maternité et construisons de nouveaux centres de santé pour permettre aux femmes d’accoucher avec l’assistance de professionnels de la santé.

Avec nos partenaires locaux, nous organisons également des campagnes de sensibilisation pour encourager les femmes enceintes à se rendre aux consultations prénatales.

Memisa appuie également les systèmes de moto-ambulances pour permettre aux femmes enceintes d’être envoyées à temps l’hôpital en cas d’urgence.

Ituri : « La violence sexuelle peut aussi conduire à des fistules »

« En Ituri, dans l’est du Congo, la fistule est un problème de santé majeur », déclare Sœur Jean Cécicle Nyamungu Atimnedi, médecin et coordinatrice médicale de notre partenaire le BDOM. « L’insécurité dans la région signifie que les femmes enceintes ne peuvent pas se rendre dans les centres de santé, elles accouchent à domicile sans assistance, ce qui augmente le risque d’une fistule grave. Les femmes qui sont violées pendant cette guerre peuvent aussi avoir une fistule par la suite et avoir des fuites urinaires constantes. En mars, mois consacré aux femmes, prenons un moment pour nous souvenir de toutes les femmes qui ont perdu leur dignité à cause d’une fistule, quelle qu’en soit l’origine. »

 

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4 mars 2024

Memisa construit un nouveau centre de santé à Pay, en RD Congo

Le centre de santé de Pay Kongila (province du Kwilu) a ouvert ses portes ! Il a été construit par Memisa et ses partenaires locaux. Chaque mois, près de 700 patients viennent désormais s’y faire soigner.

Centre de santé Pay Kongila Congo Memisa

Un centre de santé construit grâce à la générosité de nos sympathisants

En mai 2023, Memisa a organisé son shooting solidaire annuel. Les montants générés par l’inscription des participants et la vente des photos ont été totalement reversés pour la construction du nouveau centre de santé de Pay Kongila.

En novembre 2023, Memisa a mis sur pied sa première exposition solidaire. La vente des œuvres d’art a également contribué à la construction du centre médical et à son équipement.

Au total, nous avons récolté près de 50.000 € pour ce projet.

 

« Ici, à Pay, nous avions des difficultés pour accueillir les malades et les femmes enceintes à cause du manque d’infrastructures. Depuis que nous avons un grand bâtiment, la population et l’équipe des infirmiers est très heureuse. »

Marie, infirmière au centre de Pay

Pay est une région rurale où les centres de santé sont difficilement accessibles

Pay Kongila est une grande région rurale de la RD Congo. Elle compte 184.000 habitants. Pourtant, il n’y a qu’un seul centre de santé à Pay ainsi qu’un unique hôpital.

Pour beaucoup de patient.e.s, se rendre au centre de santé est un défi à part entière. Même si le centre médical est situé à moins de 5km de la maison, les routes en très mauvais état, voire impraticables rendent le trajet extrêmement long et compliqué.

Atteindre le centre de santé : un véritable défi pour les femmes enceintes et leur bébé

Les femmes enceintes qui souhaitent accoucher au centre de santé marchent pendant des heures jusqu’au bâtiment.

Route RDC Pay Kongila voiture et personnes

Elles prennent le risque de ne pas arriver au centre à temps et d’accoucher au bord de la route. Beaucoup préfèrent malheureusement accoucher chez elle, sans l’accompagnement d’un professionnel de la santé. Cela peut s’avérer très dangereux pour leur santé et celle de leur bébé.

Il était urgent de construire un nouveau centre de santé

Pour rendre les soins de santé plus accessibles, il est indispensable que les centres médicaux soient situés à distance raisonnable de tous les villages de la région. C’est pourquoi l’ONG belge Memisa et ses partenaires ont souhaité construire un nouveau centre médical, au plus près de la population. Un centre en briques, plus spacieux, avec électricité solaire et disponibilité en eau potable.

Découvrez les photos du nouveau centre santé ci-dessous :

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