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25 juillet 2022

Ensemble, nous soutenons les mamans en Afrique : rencontre avec 3 ambassadrices de Memisa

Dans sa lutte contre la mortalité maternelle, Memisa n’est pas seule. En plus de la générosité de nos donateurs et donatrices, nous pouvons compter sur le soutien de partenaires et ambassadrices fidèles. En voici 3 qui ont décidé de soutenir les projets de Memisa.

Saar Vangeel & GreenKit

Saar est la créatrice de Greenkit, un coffret découverte qui contient des échantillons écologiques pour les bébé et les mamans. « Avant de devenir maman, je trouvais déjà important de vivre de façon écoresponsable. Je voulais continuer une fois que j’aurais des enfants. Mais pendant ma grossesse, il m’a fallu beaucoup de temps et d’efforts pour trouver des produits (et des services) qui soient sûrs et agréables pour mon bébé, tout en étant écologiques. C’est pourquoi j’ai lancé GreenKit. Je veux épargner aux futurs parents cette recherche longue et difficile. »

Mais Saar veut aller encore plus loin que la simple mise en avant des valeurs écologiques. « Lorsque j’ai pris connaissance du travail de Memisa et des circonstances dans lesquelles les femmes des pays africains doivent accoucher, j’ai été choquée. Cela m’a motivé à faire connaître plus largement le travail de Memisa ». C’est pourquoi, elle distribue des informations sur Memisa par le biais de Greenkit. Dans l’espoir de convaincre les futures mamans de partager leur bonheur et de soutenir Memisa, en créant par exemple une liste de naissance solidaire. Pour en savoir plus, rendez-vous sur https://together.memisa.be

greenkit

Annelies & Mic Mac Minuscule

Mic Mac Minuscule offre aux futurs parents une alternative durable à la liste de naissance traditionnelle. Cela les aide à dresser une liste de naissance avec des objets d’occasion. De plus, 10 % de la liste sont reversés à une association de leur choix, Memisa fait partie des associations qui peuvent être choisies.

« Lorsque j’ai lu pour la première fois un article sur Memisa et que j’ai entendu les histoires de femmes en RD du Congo qui souvent n’arrivent pas à l’hôpital pour accoucher, cela m’a paru très injuste. Memisa travaille pour éliminer cette injustice », déclare Annelies qui a fait don d’une partie de sa liste de naissance à Memisa.

Aaren attacks tripptrapp

Emilie Duchêne & Thea Jewelry

Émilie Duchêne – entrepreneuse, influenceuse et maman de 3 enfants – s’est rendue bénévolement au Bénin en 2020 pour découvrir le travail de Memisa. Elle a visité différents centres de santé et hôpitaux et a pris le temps de discuter avec le personnel de santé et de rencontrer des mères béninoises. Elle a partagé son expérience sur ses réseaux sociaux afin de faire connaître Memisa et ses activités à un plus large public. Lors des shootings Mamans pour la vie, elle a également animé notre compte Instagram pendant tout un weekend. Aux côtés de Memisa, Emilie est très engagée dans la lutte contre la mortalité maternelle.

Par le biais de sa marque de bijoux Thea Jewelry, Emilie a soutenu Memisa à plusieurs reprises en organisant plusieurs ventes dont une partie des bénéfices ont été reversés à Memisa.

 

 

Vous souhaitez soutenir Memisa à votre façon ? Vous avez des questions ? Contactez Sander Vandendriessche – 02 454 15 49 – [email protected]

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12 juillet 2022

Fraternité Médicale Guinée : « Nous sommes fiers de pouvoir guider autant de stagiaires ».

« Je pense que cette femme souffre de dépression postnatale », explique Mamadou Abdoulaye Diallo, stagiaire au centre de santé de Labé, en Guinée. Le docteur Sangara acquiesce lorsque Mamadou lui explique sur quoi il fonde ce diagnostic. Il traite le patient avec patience et respect, tout en écoutant attentivement les médecins qui le corrigent de temps en temps.

« Pourquoi ai-je choisi d’étudier les soins infirmiers ? Mamadou n’a pas besoin de réfléchir longtemps pour répondre à cette question. “L’amour de la profession, je ne peux pas l’expliquer autrement. Je veux aider les autres”, dit-il.

Il effectue un stage de trois mois sous la direction de Fraternité Médicale Guinée (FMG), partenaire de Memisa en Guinée. Cette organisation défend les droits des personnes les plus vulnérables de la société et favorise leur accès aux soins de santé. Elle est unique dans son approche, car elle se concentre sur les soins de santé mentale. Pour FMG il est tout aussi important de guider et de former le futur personnel de santé à ces thématiques grâce à des stages.

salle attente Guinée

Des patients non contagieux

Docteur sow Le docteur Abdoulaye Sow a fondé FMG en 1994 avec quelques médecins nouvellement diplômés et il en est toujours le directeur aujourd’hui. Leur mission est restée inchangée depuis lors.  “Pendant l’épidémie de choléra, nous avons remarqué que de nombreuses personnes n’avaient pas accès aux soins de santé”, explique-t-il.

« Nous ne pouvions pas fermer les yeux sur cette injustice et avons décidé de travailler dans les quartiers les plus touchés. Très vite, nous avons traité toutes sortes de patients, en particulier des malades qui ne pouvaient être soignés nulle part ailleurs, comme les personnes homosexuelles ou les personnes atteintes de maladies mentales. Ce n’était pas facile. Au cours des premières années, nous avons également dû convaincre notre propre personnel qu’il était possible de traiter les personnes atteintes de maladies mentales. Que ce n’est pas contagieux.”

“J’ai vu des patients malades qui hésitaient à entrer dans un centre de santé simplement parce qu’ils ne voulaient pas partager la salle d’attente avec une personne homosexuelle ou une personne ayant une maladie mentale. C’est heureusement différent aujourd’hui dans nos centres de santé. Nous ne voulons tout simplement pas faire de distinction entre les différentes salles d’attente et de traitement, afin de ne pas encourager la stigmatisation.”

De la théorie à la pratique

Lorsque le Dr Sow évalue ces 20 dernières années, il est fier d’employer aujourd’hui plus de 60 personnes, assurant ainsi un revenu à 60 familles. “Ces 60 familles contribuent directement ou indirectement à briser le tabou autour de la santé mentale. Je suis également heureux que nous puissions offrir aux jeunes infirmiers, infirmières et médecins motivé.e.s un stage dans un centre de santé. Les connaissances théoriques, c’est bien, mais l’expérience pratique, c’est tellement mieux.”

Mamadou, stagiaire, le confirme. “J’apprends tellement de choses en travaillant dans ce centre de santé. On n’apprend pas le contact humain avec les patients à l’école.”

En Guinée, Memisa travaille avec son partenaire FMG, d’une part dans le cadre du programme cofinancé par la Belgique, et d’autre part depuis septembre 2020 dans le cadre d’un programme financé par l’Union européenne. Ce dernier projet vise à renforcer les structures de santé pour assurer la continuité des soins pendant l’épidémie de COVID-19 et au-delà. Un deuxième volet du projet comprend des actions qui protègent spécifiquement les groupes de population vulnérables tels que les patients atteints de tuberculose, les filles et les jeunes femmes et les patients souffrant de problèmes de santé mentale.

 

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5 juillet 2022

Vidéo : Comment le consortium Memisa s’attaque-t-il aux défis de la santé sexuelle et reproductive au Burundi ?

Grâce au soutien financier de l’Union européenne, Memisa forme un consortium avec Enabel, Louvain Coopération et Médecins Sans Vacances. Ensemble, nous mettons en œuvre le programme « Twiteho Amagara ». Un volet sanitaire du programme de l’UE visant à soutenir la résilience de la population au Burundi. En plus de rendre les soins de santé plus accessibles aux plus vulnérables, Memisa se concentre sur les soins de santé sexuelle et reproductive ainsi que sur l’intégration des soins de santé mentale dans les centres de santé et les hôpitaux de district. Toutes ces actions s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale de santé.

 

Pourquoi investir dans les droits sexuels et reproductifs pour les jeunes ?

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : les complications liées à la grossesse et à l’accouchement sont la deuxième cause de décès chez les filles âgées de 15 à 19 ans dans le monde (chiffres 2019 de l’UNFPA). Au Burundi, environ 1 700 filles doivent interrompre leur scolarité chaque année parce qu’elles sont enceintes. La plupart des problèmes de santé sexuelle et reproductive chez les jeunes peuvent être évités ou traités. Lorsque les besoins et les droits des jeunes en matière de santé sexuelle et reproductive sont satisfaits, leur santé s’en trouve améliorée et ils seront mieux à même de profiter des possibilités d’éducation et d’emploi. Cela a un impact positif sur leur bien-être, au bénéfice de toute la communauté. Enfin, il est important que les jeunes comprennent et remettent en question certaines normes et valeurs relatives au genre, à la sexualité et à la reproduction. De cette façon, ils pourront s’intégrer dans la société et avoir la possibilité de devenir des adultes critiques et sûrs d’eux.

 

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