Accroître l’accessibilité et la qualité des services de santé au Burundi
Grâce au soutien financier de l’Union européenne, Memisa forme un consortium avec Enabel, Louvain Coopération et Médecins Sans Vacances. Ensemble, nous mettons en œuvre le programme « Twiteho Amagara ». Un volet sanitaire du programme de l’UE visant à soutenir la résilience de la population au Burundi.
En plus de rendre les soins de santé plus accessibles, nous nous concentrons sur les soins de santé sexuelle et reproductive ainsi que sur l’intégration des soins de santé mentale dans les centres de santé et les hôpitaux de district. Toutes ces actions s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale de santé.
Plus de trois ans après le début du projet, plusieurs activités ont déjà été menées à bien en renforcement des capacités du système de santé.
Plus de 1500 professionnel.le.s de la santé formé.e.s en santé mentale
Au total, 99 médecins généralistes, 575 infirmiers et infirmières (hôpitaux et centres de santé) et 850 agents de santé communautaire ont suivi une formation en santé mentale dispensée par Twiteho Amagara.« La santé mentale était une branche presque inexistante dans notre hôpital. Dès qu’on recevait un cas, on le transférait vers d’autres centres de soins. Grâce à cette formation, nous sommes maintenant qualifiés pour prendre en charge les patient.e.s souffrant de pathologies mentales. » Dr Gloria Biranduzaya, médecin à l’hôpital de Buhiga.
4 hôpitaux formés en chirurgie de district
Les formations en chirurgie de district ont pour but de permettre à un-e médecin qui n’a pas reçu de formation chirurgicale classique d’acquérir les techniques appropriées afin de sauver la vie de ses patient-e-s, de soulager leur douleur, d’empêcher l’apparition de complications sérieuses ou encore de stabiliser leur état dans l’attente d’un transfert. (Enabel) 4 hôpitaux de districts ont été formés par le consortium : Muyinga, Giteranyi, Bubanza, Buhiga. 12 prestataires ont été formés : 3 par hôpital. Les 4 hôpitaux concernés par cette formation ont également été réhabilités.
Renforcement de la santé sexuelle et reproductive des jeunes.
Au Burundi, la santé sexuelle et reproductive est un sujet plutôt tabou. « Dans la tradition burundaise, la mère est en grande partie responsable de l’éducation sexuelle de la fille et le père est responsable de celle du fils. Ce n’est pas toujours facile d’aborder ce sujet, il y a encore des tabous » Joséphine Nayaho. Le Centre de Santé amis des jeunes est un centre classique mais qui offre des services adaptés aux jeunes et aux adolescent.e.s en améliorant l’accueil et les prestations, tout en préservant leurs droits. Les jeunes qui se rendent au centre ont entre 10 et 24 ans, ils peuvent venir et s’exprimer sans craintes sur les sujets qui les intéressent.
Découvrez en image comment le programme Twiteho Amagara contribue à soutenir la résilience de la population du Burundi :
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