3 obstacles rencontrés par les femmes enceintes en RDC pour accoucher…et leurs solutions !

15 / 10 / 2024

Toutes les heures, 3 femmes meurent en RDC de causes liées à leur grossesse ou à des complications durant l’accouchement [1]. Comment expliquer ce constat alarmant ? Découvrez 3 obstacles majeurs auxquels les femmes enceintes sont confrontées en RD du Congo, et qui mettent leur vie en danger.

femme assise sur un lit d'hôpital avec son bébé

1. Les femmes enceintes doivent parcourir plusieurs heures de route pour accoucher

2h30 de marche aller-retour, sur une route en terre, glissante et cahoteuse. Voilà l’effort réalisé par Rose* (prénom fictif) pour atteindre la maternité. Dans l’idéal, Rose devrait faire ce trajet 5 fois en 9mois : 4 fois pour des visites de contrôle, et une fois pour aller accoucher. Malheureusement, Rose n’a pas les moyens financiers pour voyager en moto et n’a pas d’autre solution que d’y aller à pied.

Le chemin qui sépare les patientes des établissements de soins est l’une des raisons qui explique le taux élevé de mortalité maternelle et infantile en RD du Congo. Les routes sont souvent en très mauvais état. Les transports d’urgence sont la plupart du temps inexistants.

Solution : Memisa livre des motos-ambulances dans les petites maternités rurales. Ces motos peuvent se faufiler partout, des petits sentiers de brousse aux grandes routes en terre battue. En cas d’urgence, la moto-ambulance peut faire rapidement le trajet entre un centre de santé et l’hôpital. Cela augmente les chances de survie des mamans et de leurs bébés.

*(prénom fictif)

2. Les accouchements coûtent cher pour les femmes

En RDC, le prix de l’accouchement varie entre 10 et 20 dollars pour un accouchement classique, et 150 dollars pour une césarienne [2]. Les mamans les plus pauvres ne peuvent pas se permettre de dépenser autant. Certaines prennent alors le risque d’accoucher à la maison, sans aucun accompagnement médical. En cas de complications, c’est un risque énorme pour leur vie.

femme sur table d'accouchement en RDC

Solution : Memisa encourage la solidarité entre les femmes enceintes. Dans certaines régions où nous travaillons, toutes les femmes enceintes contribuent à une caisse de solidarité, par un tout petit montant. Si une femme a besoin d’une césarienne, c’est ce fonds qui financera en partie les coûts de chirurgie. Cela permet d’alléger le poids de la césarienne dans les dépenses des ménages.

Depuis début 2024, le pays a lancé un programme de gratuité des accouchements à Kinshasa, avec l’objectif de s’étendre au reste du pays. Ce projet ambitieux se met petit à petit en place.

3. Les maternités ne sont pas accueillantes

Beaucoup de maternités en RDC sont en très mauvais état. Il n’y a pas de lit d’accouchement, pas de matelas, pas de douches ni de toilettes pour les femmes qui viennent d’accoucher…

infirmier devant centre de santé en terre, RD Congo

Les femmes sont également confrontées à une pénurie de personnel qualifié. En effet, beaucoup d’infirmiers et d’infirmières ne sont pas spécialisés dans les soins maternels et néonatals. L’accompagnement médical n’est pas toujours adapté et peut être rude et difficile à vivre pour les femmes enceintes.

Solution : Memisa rénove les maternités en mauvais état. Nous y apportons des lits, et fournissons le matériel médical de base comme des kits d’accouchement ou des échographes. Memisa accorde également une place très importante à la formation continue du personnel. Nous organisons régulièrement des formations auprès du staff médical en contact avec les femmes enceintes.

Ensemble, nous pouvons aider les femmes enceintes en RD du Congo à surmonter ces obstacles !

Vous pouvez y contribuer, même sans faire de don !

Je soutiens Memisa, sans faire de don

 

 

Chaque don compte !
Déduction fiscale à partir de 40 euros par an
Consultation prénatale pour 5 femmes
Pinces et ciseaux pour l'accouchement
1 matelas confortable à la maternité

SOUTENEZ NOTRE PROJET

Je fais un don