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16 January 2020

Maternal, newborn, and child health

Every year, 1 million children lose their mother

About 830 mothers die every day as a result of their pregnancy or childbirth.

In most cases, a fatal outcome could have been avoided. Often complications occur that could have been prevented if professional medical supervision had been available during childbirth. Timely detection and proper treatment can make a world of difference!

Human dignity

Hospitals and health centres are in poor condition with insufficient medical equipment, and there is a constant shortage of medicines. Women often give birth on improvised wooden or rusted delivery tables, in dilapidated huts or by the light of a petroleum lamp. Blood for transfusions cannot be stored because hospitals do not always have electricity.

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1 July 2019

Journée Hôpital pour Hôpital : “Écouter et apprendre les uns des autres”.

Elle est devenue un événement annuel à ne pas manquer… Le mois dernier, se déroulait notre journée Hôpital pour Hôpital, en collaboration avec Médecins Sans Vacances. “Comme toujours, un accueil chaleureux, une réflexion constructive et un brainstorming sur la coopération, ici et en Afrique“, déclare Bart Fivez de l’hôpital AZ Sint-Maarten de Malines. 

 La journée a débuté par une introduction aux résultats atteints par Memisa en 2018 ainsi que par une présentation des activités de notre service communication. Ensuite, ce sont Sabine et Johan, deux bénévoles de l’hôpital de Deinze, qui ont pris la parole pour nous parler des actions de solidarité organisées par l’hôpital Sint-Vincentius. Ils ont également partagé avec les participants les photos de leurs voyages d’immersion et conclu par un témoignage poignant. 

De façon poétique, Sabine résume la journée comme suit :

 La journée Hôpital pour Hôpital

Se rencontrer et s’enrichir mutuellement

Renforcer et consolider

S’écouter et apprendre les uns des autres

Une journée qui réchauffe le cœur.

 

 

Nous vous donnons déjà rendez-vous l’année prochaine !

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1 July 2019

Memisa et Mic Mac Minuscule

Annelies est une « Maman Mic Mac », une maman qui, à la naissance de sa deuxième fille Rosie, a décidé de créer une liste de naissance d’occasion chez Mic Mac Minuscule. Avec son compagnon Robbe, ils étaient très heureux de pouvoir soutenir Memisa par la même occasion. Annelies et Ellen (Memisa) se sont rencontrées lors du shooting photo ‘Mamans pour la vie’.

Memisa à Annelies :

Pourquoi avoir choisi Memisa? 

Annelies : Après l’accouchement de notre première fille, Willa, j’ai vu un dépliant de Memisa à l’hôpital. Il expliquait l’initiative ‘Hôpital pour Hôpital’ et décrivait les obstacles rencontrés par les femmes enceintes en Afrique. C’était très interpellant. À ce moment précis, venant tout juste d’accoucher, je pouvais me rendre compte de ce que ressentent les femmes enceintes, n’importe où dans le monde quand les premières contractions se font sentir. L’idée de devoir, à ce moment-là, parcourir de nombreux kilomètres à pieds ou en vélo pour rejoindre l’hôpital… Si l’infrastructure fait défaut, c’est la seule façon de procéder, mais ça m’a vraiment touchée.

Était-ce une évidence de choisir Memisa ?

Annelies : Pas vraiment. Vous savez comment c’est, à l’arrivée de votre premier enfant, vous êtes plongés dans une autre réalité. Les choses qui vous tenaient à cœur au début sont rapidement reléguées à l’arrière-plan. Je connaissais Memisa, mais c’est quand nous avons commencé à penser au choix d’une association pour notre liste de naissance que Memisa m’est revenue en tête. Memisa s’intègre également très bien dans l’heureux événement que constitue une naissance.

Avec une liste de naissance d’occasion chez Mic Mac Minuscule, vous économisez environ 50% par rapport à une liste d’objets neufs. Il est ensuite demandé de reverser 10% de ces économies à une association. Que penses-tu de cette idée? 

Annelies : Je trouve que c’est vraiment une bonne idée. Surtout pour un deuxième enfant. Je connais des parents qui ont décidé de ne pas créer de liste à la naissance de leur second enfant mais qui ont demandé à leurs proches de faire un don à une association. J’ai toujours pensé que c’était très noble car souvent – même pour un deuxième enfant – on a toujours besoin de certaines choses. C’est pour ça que je pense que Mic Mac Minuscule est une très belle solution. Vous pouvez acheter ce dont vous avez besoin, de façon durable, et il vous reste une belle somme à donner à une association. Le fait que le don à une bonne cause fasse partie intégrante des listes de naissance Mic Mac Minuscule, c’est une bonne idée selon moi. Soyons honnêtes, quand on crée une liste de naissance on ne pense pas toujours à faire un don à une association. Le fait que Mic Mac Minuscule combine ces deux éléments, c’est très pratique.

 

 

Annelies à Ellen (Memisa)

Chez Memisa, comment travaillez-vous ? 

Ellen : La mission de Memisa est d’améliorer l’accès aux soins de santé de qualité pour toutes et tous. Pour ce faire, nous soutenons les structures de santé existantes en collaboration avec nos partenaires locaux. Nous choisissons des partenaires qui vivent et travaillent sur place et nous n’envoyons pas d’équipes médicales sur le terrain. Nous voulons soutenir le système de santé sur le long terme, c’est pourquoi nous investissons dans la formation du personnel local. Grâce à ce renforcement des capacités, nous augmentons l’autonomie de la population locale, de sorte que le changement soit durable.

Nous avons donné 150 euros à Memisa, que pouvez-vous faire avec cette somme ?

Ellen :  Avec 150 €, nous pouvons faire beaucoup. Bien sûr, cela dépend toujours du projet et de la zone. Par exemple, nous investissons beaucoup dans le transport d’urgence. Dans les endroits où Memisa est présente, les femmes enceintes doivent souvent parcourir de nombreux kilomètres à pied ou à vélo pour se rendre à l’hôpital. En collaboration avec nos partenaires locaux, différents types de transport sont transformés en ambulances. Par exemple, la moto-ambulance : une moto à laquelle un siège est ajouté. Avec 150 €, nous pouvons ainsi transporter près de 25 femmes à l’hôpital ou nous pouvons acheter un casque pour le chauffeur. Avec 150 €, nous pouvons également aider une quinzaine d’enfants souffrant de malnutrition aiguë. Ainsi, 150 € peuvent faire toute la différence pour de nombreux patients !

 

 

Annelies : Quand j’entends tout cela, je repense au fait que nos soins de santé en Belgique sont accessibles et de bonne qualité, mais que cela ne va pas de soi partout dans le monde ! Quand j’entends dire que, en RD du Congo par exemple, les femmes sur le point d’accoucher arrivent trop tard ou pas du tout à l’hôpital, cela me semble très injuste. Peu importe que vous donniez naissance en Europe ou en Afrique… Les témoignages font état d’une inégalité qui est inacceptable. Je suis très heureuse que Memisa puisse faire une différence dans ce domaine. Donner aux mamans et à leurs bébés un bon départ, c’est quelque chose qui devrait aller de soi ! Eliminer ces inégalités, c’est un travail vraiment significatif !

Plus d’infos : www.memisa.be en www.micmacminuscule.be (site en NL uniquement)

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1 July 2019

Memisa et Mic Mac Minuscule

Annelies est une « Maman Mic Mac », une maman qui, à la naissance de sa deuxième fille Rosie, a décidé de créer une liste de naissance d’occasion chez Mic Mac Minuscule. Avec son compagnon Robbe, ils étaient très heureux de pouvoir soutenir Memisa par la même occasion. Annelies et Ellen (Memisa) se sont rencontrées lors du shooting photo ‘Mamans pour la vie’.

Memisa à Annelies :

Pourquoi avoir choisi Memisa? 

Annelies : Après l’accouchement de notre première fille, Willa, j’ai vu un dépliant de Memisa à l’hôpital. Il expliquait l’initiative ‘Hôpital pour Hôpital’ et décrivait les obstacles rencontrés par les femmes enceintes en Afrique. C’était très interpellant. À ce moment précis, venant tout juste d’accoucher, je pouvais me rendre compte de ce que ressentent les femmes enceintes, n’importe où dans le monde quand les premières contractions se font sentir. L’idée de devoir, à ce moment-là, parcourir de nombreux kilomètres à pieds ou en vélo pour rejoindre l’hôpital… Si l’infrastructure fait défaut, c’est la seule façon de procéder, mais ça m’a vraiment touchée.

Était-ce une évidence de choisir Memisa ?

Annelies : Pas vraiment. Vous savez comment c’est, à l’arrivée de votre premier enfant, vous êtes plongés dans une autre réalité. Les choses qui vous tenaient à cœur au début sont rapidement reléguées à l’arrière-plan. Je connaissais Memisa, mais c’est quand nous avons commencé à penser au choix d’une association pour notre liste de naissance que Memisa m’est revenue en tête. Memisa s’intègre également très bien dans l’heureux événement que constitue une naissance.

Avec une liste de naissance d’occasion chez Mic Mac Minuscule, vous économisez environ 50% par rapport à une liste d’objets neufs. Il est ensuite demandé de reverser 10% de ces économies à une association. Que penses-tu de cette idée? 

Annelies : Je trouve que c’est vraiment une bonne idée. Surtout pour un deuxième enfant. Je connais des parents qui ont décidé de ne pas créer de liste à la naissance de leur second enfant mais qui ont demandé à leurs proches de faire un don à une association. J’ai toujours pensé que c’était très noble car souvent – même pour un deuxième enfant – on a toujours besoin de certaines choses. C’est pour ça que je pense que Mic Mac Minuscule est une très belle solution. Vous pouvez acheter ce dont vous avez besoin, de façon durable, et il vous reste une belle somme à donner à une association. Le fait que le don à une bonne cause fasse partie intégrante des listes de naissance Mic Mac Minuscule, c’est une bonne idée selon moi. Soyons honnêtes, quand on crée une liste de naissance on ne pense pas toujours à faire un don à une association. Le fait que Mic Mac Minuscule combine ces deux éléments, c’est très pratique.

 

 

Annelies à Ellen (Memisa)

Chez Memisa, comment travaillez-vous ? 

Ellen : La mission de Memisa est d’améliorer l’accès aux soins de santé de qualité pour toutes et tous. Pour ce faire, nous soutenons les structures de santé existantes en collaboration avec nos partenaires locaux. Nous choisissons des partenaires qui vivent et travaillent sur place et nous n’envoyons pas d’équipes médicales sur le terrain. Nous voulons soutenir le système de santé sur le long terme, c’est pourquoi nous investissons dans la formation du personnel local. Grâce à ce renforcement des capacités, nous augmentons l’autonomie de la population locale, de sorte que le changement soit durable.

Nous avons donné 150 euros à Memisa, que pouvez-vous faire avec cette somme ?

Ellen :  Avec 150 €, nous pouvons faire beaucoup. Bien sûr, cela dépend toujours du projet et de la zone. Par exemple, nous investissons beaucoup dans le transport d’urgence. Dans les endroits où Memisa est présente, les femmes enceintes doivent souvent parcourir de nombreux kilomètres à pied ou à vélo pour se rendre à l’hôpital. En collaboration avec nos partenaires locaux, différents types de transport sont transformés en ambulances. Par exemple, la moto-ambulance : une moto à laquelle un siège est ajouté. Avec 150 €, nous pouvons ainsi transporter près de 25 femmes à l’hôpital ou nous pouvons acheter un casque pour le chauffeur. Avec 150 €, nous pouvons également aider une quinzaine d’enfants souffrant de malnutrition aiguë. Ainsi, 150 € peuvent faire toute la différence pour de nombreux patients !

 

 

Annelies : Quand j’entends tout cela, je repense au fait que nos soins de santé en Belgique sont accessibles et de bonne qualité, mais que cela ne va pas de soi partout dans le monde ! Quand j’entends dire que, en RD du Congo par exemple, les femmes sur le point d’accoucher arrivent trop tard ou pas du tout à l’hôpital, cela me semble très injuste. Peu importe que vous donniez naissance en Europe ou en Afrique… Les témoignages font état d’une inégalité qui est inacceptable. Je suis très heureuse que Memisa puisse faire une différence dans ce domaine. Donner aux mamans et à leurs bébés un bon départ, c’est quelque chose qui devrait aller de soi ! Eliminer ces inégalités, c’est un travail vraiment significatif !

Plus d’infos : www.memisa.be en www.micmacminuscule.be (site en NL uniquement)

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3 June 2019

Voyage d’immersion à Katako-Kombe : un voyage qui résonnera encore longtemps.

“Fin mars, nous y étions enfin ! Nos valises bouclées, munis de nos passeports et de notre visa, nous partons, Yves, Kristin et moi, pour la grande aventure : le voyage d’immersion à Katako-Kombe”, raconte Sarah de l’hôpital AZ Maria Middelares Gent.

“Pendant le voyage, nous avons été submergés de sentiments différents, nous sommes entrés, de manière très directe, en contact avec les habitants, leur mode de vie et leur culture, nous avons visité des endroits très reculés où le temps semble s’être arrêté et nous avons dû repousser nos limites. Ce fut pour moi le voyage le plus instructif que j’ai jamais vécu et que je ne referai probablement jamais. En grande partie grâce au Dr Kluyskens, Yves, qui nous a donné beaucoup d’informations intéressantes sur l’évolution, la structure, le fonctionnement et les pièges des soins de santé en RD du Congo, plus particulièrement dans la région de Sankuru. Nous sommes entrés en contact avec différentes personnes, chacune ayant sa propre histoire. Nous nous sommes rendus dans des endroits très différents, de la capitale Kinshasa, densément peuplée et bruyante, aux villages très reculés où les habitants ne voient passer une voiture qu’une fois par an. »

Un hôpital à part entière

Sarah a parlé à Joseph, qui travaille comme infirmier dans le service de chirurgie de l’hôpital Katako-Kombe depuis 2007. “L’état de l’hôpital était désastreux, au bord de l’effondrement. Le nombre de patients traités ici à l’époque était très faible, en partie à cause des nombreuses infections dues à un manque d’hygiène. Grâce au soutien de Memisa et du réseau Hôpital pour Hôpital, les bâtiments ont été agrandis. Ils incluent maintenant un service de stérilisation, une pharmacie, un service des urgences, un service de pédiatrie, un service de soins postopératoires, un service de kinésithérapie, des spécialistes en nutrition, un laboratoire, un service de radiologie… Bref, tout pour en faire un hôpital à part entière.”

Sensibilisation par le théâtre

Kristin revient aussi sur ce voyage “qui résonnera encore longtemps”. “A Kinshasa, nous avons assisté à un atelier, organisé par Memisa pour les chefs de santé locaux. Il y a eu des discussions animées sur le rôle des femmes, l’environnement, le VIH, les médicaments, la tuberculose,.. Il est intéressant de voir comment ces sujets d’actualité sont vécus très différemment de chez nous.”

“A Katako-Kombe, le personnel de l’hôpital a fait des heures supplémentaires pour nous accueillir chaleureusement. Comme cadeau de bienvenue, nous avons reçu une chèvre vivante, que nous avons baptisée Bernadette, et deux poulets. Nous sommes également passés par les centres de santé fragiles et éloignés où les gens peuvent se rendre pour les premiers soins et un éventuel transfert à l’hôpital de Katako. Le soir, des groupes locaux de jeunes nous ont accueillis avec des chants et des danses. Une troupe de théâtre, dont de nombreux membres du personnel font partie, nous a montré comment sensibiliser au VIH et à l’éducation des filles.”

“Après un voyage de retour mouvementé, avec de fortes tempêtes, des arbres tombés qui bloquent la route, des retards et l’annulation imminente de vols intérieurs, nous sommes revenus en Belgique. Je repense à ce fantastique voyage avec beaucoup de satisfaction et de nostalgie.”

Sarah Hanssens – infirmière à l’hôpital Maria Middelares
Kristin Neutjens – kiné à l’hôpital Maria Middelares
Yves Kluyskens –  Hôpital pour Hôpital de Memisa